Abidjan- L’Association Drome-Afrique, une organisation œuvrant pour le bien-être des populations démunies, a doté l’ONG Pro-kids, samedi 30 octobre 2021, à Abidjan, d’un atelier solidaire sis à Yopougon-Niangon, pour la formation en couture de jeunes filles mères en vue de contribuer à leur insertion socio-professionnelle.
La présidente de l’ONG bénéficiaire, Aïcha Traoré, a exprimé sa gratitude à son partenaire technique et financier pour cet investissement de près de trois millions de francs CFA qui est le début d’un rêve, celui de parvenir à la mise en place d’un groupe industriel évoluant dans plusieurs secteurs d’activités.
« C’est un grand pour l’association. C’est un rêve que Drome-Afrique vient de nous permettre de réaliser. C’est un processus entamé depuis juin, celui de parvenir à la création d’une industrie. Notre rêve est d’avoir cette industrie où quand tu y entres, tu vois que les femmes sont occupées, qui à fabriquer l’attiéké, qui à concevoir des robes, qui à confectionner des bracelets, etc. On commence par cet atelier solidaire aujourd’hui et c’est toute la gratitude que je ressens », s’est réjouie Mme Traoré.
La présidente de l’Association Drome-Afrique, Flore Lussol, a félicité l’équipe de Pro-Kids pour tout ce qu’elle fait pour les jeunes filles mères en quête de formation dans l’optique d’un mieux-être social. Elle a invité les bénéficiaires à saisir cette opportunité qui leur est offerte en dépit des difficultés qu’elles rencontrent dans leur quotidien.
Au nom des bénéficiaires, Mariam Soumahoro, a remercié l’ONG Pro-kids et son partenaire pour cette chance qu’elles ont d’espérer un emploi et se prendre en charge à l’avenir. Elle a pris l’engagement de faire en sorte que cet atelier profite à de nombreuses filles mères.
L’ONG Pro-kids est engagée dans le développement de la petite enfance à travers quatre projets à savoir Pro-girls felloship, un programme de renforcement de capacités et de réinsertion de jeunes filles, Prokids project, un projet d’équipement et d’aménagement d’écoles et centres communautaires, Girl’s chat, un programme de sensibilisation de jeunes filles des lycées et collèges et Ma biblio, un projet de mise en place de mini-bibliothèques dans les écoles maternelles et primaires.
Pour être éligible au projet pro-girls fellowship, il faut être une jeune fille mère entre 14 et 25 ans, avoir été affectée par la grossesse, être disposée à suivre une formation sur trois mois. A ce jour, 170 jeunes ont déjà été formées en entrepreneuriat, leadership féminin, développement de la petite enfance, couture, coiffure. Actuellement, l'ONG encadre 30 filles à Yamoussoukro, a révélé Mme Traoré.
Seul un petit nombre des filles formées a pu être réinséré depuis 2020 faute de moyens conséquents. Cette année, avec la rentrée, 10 autres ont trouvé un point de chute, ce qui fait un total de 20 jeunes filles insérées dans le système éducatif et professionnel, a-t-elle précisé.
fmo
