Le transport interurbain était perturbé mardi dans certains quartiers d'Abidjan, à la suite d'un arrêt de travail de plusieurs taxis pour dénoncer une "pratique illégale" de véhicules personnels sur l'application de Yango et Uber.
Dans des communes populaires telles que de Yopougon, Treichville et Adjamé, plusieurs taxis ont stationné pour éviter que certains syndicalistes endommagent leurs véhicules. Cependant, au Plateau ou encore à Cocody, la circulation était fluide.
L'Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), a décidé le 25 octobre 2021, d'observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer "la pratique illégale des véhicules personnels" sur l'application Yango et Uber.
Ce mot d'ordre d'arrêt de travail a été initié par l'organisation au regard de ses différentes réclamations qui du reste n'ont pas connu de suite favorables, indique une note consultée par APA.
Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu' ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d'assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l'application de Yango et Uber parviennent à se soustraire.
L'association trouve "inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations". Elle invite Yango et Uber à "respecter" les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale.
Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des "avancées" de la réglementation des textes législatifs, l'ACTC a suspendu lundi soir son mot d'ordre de grève. Mais, des agressions visant les "véhicules Yango" ont empêché mardi des taxis de rouler par endroits.
AP/ls/APA