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Diplomatie Publié le mardi 23 novembre 2021 | Abidjan.net

L’Ambassade des États-Unis annonce près de 60 000 dollars (34 millions FCFA) de subventions destinées aux communautés rurales ivoiriennes

L’Ambassade des États-Unis annonce près de 60 000 dollars (34 millions FCFA) de subventions destinées aux  communautés rurales ivoiriennes
© Abidjan.net Par DR
L'ambassadeur des USA, Richard Bell

L’Ambassade des États-Unis a annoncé, dans un communiqué transmis à Abidjan.net, avoir récemment octroyé "sept petites subventions dans le cadre du programme d’auto-assistance de

l’Ambassadeur" .

D’un montant total de 60 000 dollars (environ 34 000 000 FCFA), ces

subventions permettront de soutenir les efforts communautaires destinés à notamment à accroitre l’accès à l’eau potable, améliorer l’accès aux services de santé et d’alimentation, et stimuler le développement économique en facilitant la production agricole et en soutenant la transformation des produits locaux.

Les organisations bénéficiaires sont situées dans des communautés rurales à travers la Côte

d’Ivoire.

D'après le texte, depuis 1982, le Programme spécial d’auto-assistance de l’Ambassadeur des États-Unis, financé

par le Département d’État Américain, a fourni plus de 3 millions de dollars en Côte d’Ivoire pour

appuyer des projets initiés et gérés au niveau communautaire, qui impliquent des contributions

significatives des communautés en termes de main-d’œuvre et de matériel.

« Les organisations et associations locales sont la locomotive du développement économique des

communautés rurales », a indiqué l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, S.E.M.

Richard Bell. « Ces organisations représentent fidèlement les besoins de leurs communautés, et

peuvent mettre en pratique leurs solutions grâce aux subventions du Programme spécial d’auto-

assistance. Je suis fier de soutenir les bénéficiaires de cette année ».

Cette année (6) organisations communautaires et non

gouvernementales sont les heureuses bénéficiaires de la subvention:

Il s'agit de Action pour le Développement et la Protection de la Famille (ADPF) qui a reçu un

financement pour créer un site de transformation de manioc au profit de 200 femmes à

Man, dans le Tonkpi. Le projet permettra de réduire le temps de déplacement des

membres pour transformer leur manioc. Cela leur permettra également de générer des revenus et soutenir un fond de micro-crédit pour des activités futures.

Ensuite de l'ONG Ahia-Akasrah qui a reçu un financement pour installer une pompe hydraulique et un

château d’eau au profit de 2.000 personnes dans le village de Bakorahoin, près de Lakota,

dans le Gôh-Djiboua. Le projet va inclure la mise en place d’un comité de gestion et

fournir de l’eau potable pendant toute l’année ainsi que de la Caritas-CI/Diocèse de Korhogo qui a reçu un financement pour installer une pompe

hydraulique au profit des habitants de Gnonpinavogo, près de Korhogo, dans la région du

Poro. Le projet va améliorer l’accès à l’eau potable et réduire le temps mis par les 467

habitants pour obtenir de l’eau.

Il y a également l'ONG Nouvelle Vision qui bénéficie d'un financement pour la construction de la cantine et la

création d’un jardin potager pour l’école du village de Tendene-Bambarasso, près de

Dabakala, dans la Vallée du Bandama. Le projet va accroitre le taux de fréquentation et

améliorer l’alimentation de 296 élèves du primaire.

Enfi6, la Société Coopérative Agricole Adzopé Nord qui a reçu un financement pour la création d’un

champ de manioc et l’achat d’une broyeuse dans le village d’Ahokoi, près d’Adzopé,

dans la région de La Mé. Le projet va améliorer l’accès à l’alimentation et augmenter le

revenu de 70 femmes à travers la plantation de 10 hectares de manioc ainsi que l’achat de

broyeuse et d’équipement de fabrication d’attiéké; et l'ONG Un Amour de Commune (UACOM) qui a reçu un financement pour réhabiliter la

maternité de centre de santé communautaire qui assiste 300 femmes enceintes chaque

année à Issia, dans le Haut-Sassandra. Le projet va permettre de réduire le taux mortalité

infantile et maternelle et améliorer la prise en charge prénatale et post-natale.


A. N

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