Abidjan, Le gouvernement a adopté, mercredi 1er décembre 2021, une ordonnance portant modification de la loi organique n° 2018-867 du 19 novembre 2018 déterminant la composition et le fonctionnement du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) et son projet de loi de ratification, en vue de prémunir l’institution contre tout dysfonctionnement, visant à entraver son fonctionnement régulier.
Cette ordonnance habilite le président de la République à procéder au réaménagement du CESEC, en cas de dysfonctionnement grave. Ainsi, le Président de la République peut, en fonction des circonstances, proroger ou abréger les mandats en cours de tous les Conseillers, a expliqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres tenu au palais présidentiel à Abidjan Plateau, en présence du président Alassane Ouattara.
M. Coulibaly a ajouté que cette mesure confère au Chef de l’Etat, la faculté de rationnaliser l’effectif des membres du Conseil, qui est, à ce jour, de 120 membres. Ce, a-t-il précisé, de façon à optimiser le fonctionnement de cette Assemblée Consultative, qui occupe une place déterminante dans le dispositif institutionnel dédié à la planification et à la conduite des politiques publiques.
Dénommé autrefois, Conseil Economique et Social, institué par la loi du 3 Novembre 1960 portant Constitution de la République de Côte d’Ivoire, l’institution est devenu Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel, conformément aux dispositions de la loi du 8 Novembre 2016 portant constitution de la République de la Cote d’Ivoire. Elle conseille le gouvernement en matière de politique économique, sociale, environnementale et culturelle.
(AIP)
sn/tm