Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Tiémoko Sidi Touré, s’est rendu vendredi 4 décembre 2021 sur les stations laitière et semencière de Yamoussoukro à l’effet de s’imprégner des activités qui s’y mènent.
Ces deux stations de recherches et développement s’occupent pour la première de tout ce qui est amélioration génétique en vue de la production laitière et la combinaison et production de plantes fourragères pour l’alimentation des animaux d’élevage pour la seconde.
La station laitière permet à la Côte d’Ivoire de disposer d’animaux laitier. Elle s’attèle à produire des races de bovins capables de soutenir cette production laitière nationale. C’est-à-dire, partir des espèces locales qui produisent un à trois litres pour avoir des bêtes capables de fournir jusqu’à 15 litres de lait.
« Aujourd’hui, il faut commencer à développer du lait localement produit parce qu’il est de meilleure qualité. C’est du lait complet. Le défi de la Côte d’Ivoire c’est de permettre à l’éleveur lambda de pouvoir avoir du lait de bonne qualité et non du lait en poudre reconditionné », a expliqué le chef de la station laitière, Bodjo Zakpa Laurent.
Quant à la station fourragère, elle produit le matériel génétique à savoir la semence des plantes fourragères destinées à l’alimentation des bovins dans le cadre d’un pâturage artificiel.
« C’est nous qui produisons la semence et la mettons à la disposition des éleveurs pour qu’ils puissent faire leur pâturage artificiel car si on veut faire un élevage sérieux on est obligé d’avoir son pâturage », a soutenu le premier responsable de la station, Koutouan Faustin Parfait.
Ces visites terrains du ministre Sidi Touré s’inscrivent dans le cadre de sa stratégie de développement de l’élevage en Côte d’Ivoire pour améliorer la production en protéines animales.
« Il est apparu important de faire le tour de tout notre patrimoine en terme de fermes, de ranchs et de stations. Nous allons intégrer toutes les observations dans notre analyse pour tirer le meilleur pour pouvoir bonifier la mission d’amélioration génétique de notre espèce locale», a indiqué le ministre.
Il a salué le travail abattu également dans les fermes privées et promis un accompagnement étatique pour ces initiatives.
« A la pratique nous verrons les leviers à utiliser pour pouvoir mieux les accompagner pour qu’ils puissent tirer bénéfice de leur investissement, que la somme d’expériences acquises puisse bénéficier au plus grand nombre ».
(AIP)
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