Le 2e Forum du Programme de Surveillance Mondiale pour l’Environnement et la Sécurité en Afrique (GMES & Afrique) a ouvert ses portes, hier, à l’Hôtel Ivoire Sofitel. Le programme GMES et Afrique, tient donc, du 6 au 10 Décembre 2021 à Abidjan, 2e dernier forum continental de la première phase de GMES & Afrique sous le thème : « L’Observation de la Terre : Favoriser la durabilité environnementale et la croissance socio-économique en Afrique ». Les États membres de l'Union Africaine, les communautés économiques régionales, la Commission de l'Union Africaine, la Commission Européenne, les institutions régionales et internationales, les Organisations Non Gouvernementales et le système des Nations Unies sont partie prenante au Forum GMES & Afrique. Jean-Luc Assi, ministre de l’Environnement et du développement durable qui représentait le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, a d’abord défini les axes stratégiques de ce forum continental. Pour lui, ce 2è Forum GMES et Afrique porte sur le développement environnemental qui s’articule autour des principales thématiques suivantes : « La protection et la conservation des ressources nationales terrestres et marines ; la fourniture d’informations précises sur la prévention et l’adaptation de ces ressources naturelles au changement et la variabilité climatique ; La gestion des catastrophes d’origine naturelle et anthropique qui renvoie notamment aux inondations, à la pollution due aux hydrocarbures et à l’érosion côtière, aux feux de brousse, à la déforestation et à l’exploitation illicite des mines. » Pr. Adama Diawara, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a défini les trois objectifs à atteindre, notamment « Discuter des réalisations et des enseignements tirés de la première phase de GMES et Afrique, et de la démarche à adopter pour la deuxième phase de GMES et Afrique ; fournir un moyen pour les différents partenaires, en particulier les universités, les Ong, le secteur public, le secteur privé et les utilisateurs finaux de contribuer à l'utilisation de l'observation de la Terre (Nouvelles technologies et innovantes de l’Observation de la Terre) pour un environnement durable et un développement socio-économique de l'Afrique et s'appuyer sur les succès du programme dans le domaine de l'observation de la Terre, recenser les partenariats potentiels et faire participer les parties prenantes pour assurer une appropriation forte et durable, et établir des liens avec les initiatives pertinentes existantes ».
A cette occasion, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé que « Par rapport aux verrous énoncés précédemment, permettez-moi de vous informer que la Côte d’Ivoire dispose désormais d’un Centre National de Calcul permettant le traitement intensif de grandes quantités de données satellites » a-t-il révélé avant d’ajouter « L’Agence Spatiale Ivoirienne qui sera co-portée par mon ministère et celui de la Défense, se veut l’instrument de mise en œuvre de la politique nationale de recherche, de formation et de développement de l’activité spatiale, pour assurer la sécurité du territoire, la protection de l’environnement et la gestion rationnelle des ressources naturelles du pays ». Pr. Sarah Anyang Agbor, commissaire à l’Education, sciences, technologie et de l’innovation a appelé l’Afrique à adopter une stratégie commune. Jobst Von Kirchmann Ambassadeur de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire, S.E.M. Jobst Von Kirchmann a lui, parlé de stratégie globale.
FRANÇOIS KONAN