La directrice générale adjointe des Impôts, Mme Bamba Maférima épouse M'Bahia, a procédé hier à l'hôtel Belle côte, à l’ouverture des travaux du séminaire sur les droits constatés à l’intention des comptables publics. Elle a émis le souhait que les réflexions des participants puissent contribuer effectivement au renforcement et à la poursuite de la recherche de la qualité comptable et aux réformes de recettes au cours de la gestion 2022. Mme M’Bahia a pour cela invité tous les comptables publics à s’impliquer personnellement et à prendre la place qui est la leur dans cette réforme. Elle a également fait remarquer qu’il est impérieux de comptabiliser les recettes sur base droits constatés pour se conformer aux exigences communautaires en vue de la production d’états financiers dont le Tofe base droits constatés. Le DGA des Impôts a par ailleurs salué les travaux du groupe de travail de la direction générale des Impôts et de la direction du Trésor, qui ont abouti à la prise de projets d’instructions comptables qui ont fait l’objet de validation en aout 2021. Ce, sans avoir rappelé que le directeur général, Ouattara Sié Abou a inscrit ces travaux de la mise en œuvre des droits constatés en matière de recettes fiscales au centre des priorités de l’administration. « Depuis 2009, le Conseil des ministres de l’UEMOA a mis en place six directives pour consacrer les principes de transparence, de performance » a également rappelé Maférima. Qui a précisé qu’à l’égard des régies financières, des pays membres passent à une rigueur dans la gestion des finances publiques. Le directeur de la Comptabilité publique, Beugré Amos, a, pour sa part, insisté sur l’objectif au plan comptable. A savoir retracer de façon sincère les données comptables et faire la reddition des comptes pour les transmettre aux autorités pour la prise de décisions. Il a expliqué que ce séminaire des comptables publics qui s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de capacités vise à sécuriser les recettes publiques à travers les traçabilités de ces ressources. « Désormais lorsqu’il y a une émission de titres de perception, elle est considérée comme comptabilisée. Donc les comptables doivent faire des pieds et des mains pour suivre ces opérations » a-t-il dit.
FRANÇOIS BECANTHY