Mettre en exergue la contribution de la recherche et de l’innovation technologique pour la conservation et la transformation durable de la mangue, décrire les principaux mécanismes appropriés de financement de la filière mangue en Côte d’Ivoire, renforcer les partenariats Nord-sud et Sud-sud, identifier les leviers pour relever les défis de la commercialisation de la mangue fraîche à l’horizon 2030. Tels sont, entre autres, les objectifs de la 2e Conférence internationale de la mangue, initiée par l’interprofession de la filière mangue de Côte d’Ivoire (Inter mangue), avec l’appui financier de la Fédération allemande du commerce d’exportation (BDex), dans le cadre de son projet Partner Afrika, qui a eu lieu récemment, à Abidjan-Cocody autour du thème : « Défis, opportunités, marchés et perspectives de la mangue fraîche de Côte d’Ivoire à l’horizon 2030 ». Pendant deux jours, les opérateurs, centres de recherche, commerçants, transporteurs et transformateurs venus des différentes zones de production (Odienné, Séguéla, Korhogo, Ferkessédougou, Boundiali), et de plusieurs pays dont la France, l’Allemagne, le Mali et le Burkina Faso.
A l’ouverture, Pascal Nembéléssini-Silué, président de l’Inter mangue, a révélé que la filière mangue contribue à hauteur de 4%, avec une production nationale de 150.000 tonnes, ce qui fait de la Côte d’Ivoire le 3e fournisseur au monde et 1er pays producteur en Afrique. L’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, SEM Ingo Herbert, s’est réjoui de l’initiative. Pour lui, elle ouvre la voie d’une gestion inclusive et renforce le partenariat public-privé permettant de trouver de meilleures politiques et stratégies pour positionner la filière sur le marché national et international.
SERGE AMANY
