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Politique Publié le mardi 18 janvier 2022 | AIP

La CEDEAO exhortée à promouvoir le dialogue pour résoudre la crise au Mali

Abidjan - La présidente du Groupe de travail femmes, jeunes, paix et sécurité en Afrique de l'ouest (GTFJPS-AOS), Me Diallo Geneviève, a exhorté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) à continuer de promouvoir le dialogue avec les autorités maliennes afin de converger vers une issue heureuse de la crise.


Me Diallo a fait cette déclaration, lundi 17 janvier 2022, à Abidjan suite aux sanctions économiques et financières prises par les chefs de l'Etat de la CEDEAO et de l'Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) à l'encontre du Mali, lors de leurs sommets extraordinaires tenus à Accra le 9 janvier 2022.


Selon la présidente du Groupe de travail, ce dialogue entamé par les deux parties épargnera au peuple Malien " les souffrances et les conséquences dramatiques qui pourraient découler de ces sanctions".


Elle a demandé à la CEDEAO, à l'UEMOA et au Mali de mettre en avant l'intérêt du peuple malien dans leurs diverses interactions et décisions et les a priées d'adopter en collaboration avec leurs partenaires, des stratégies et mesures d'ordre humanitaire à l'endroit des populations qui sont les premières victimes.


Son Groupe de travail comprenant 17 pays d'Afrique recommande également que le Conseil des sages de la CEDEAO soit mandaté par les chefs de l'Etat pour se pencher sérieusement sur la question du Mali en initiant des discussions dont les conclusions et recommandations pourraient servir à mieux accompagner le pays.


Mme Diallo a vivement recommandé l'inclusion significative des femmes et des jeunes dans les processus de médiation et de négociation pour une résolution holistique de la crise en tenant compte des aspirations de toutes les composantes de la société malienne.


Les pays de la CEDEAO avaient décidé de geler les avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l'organisation, mais aussi de suspendre les transactions avec Bamako, à l'exception des produits médicaux et des produits de première nécessité.


La CEDEAO avait également décidé de retirer les ambassadeurs de tous les pays membres du Mali ainsi que d'autres sanctions concernant l'aide financière.


L'organisation sous régionale a tenu un sommet extraordinaire à Accra, au Ghana, et a entériné les décisions prises par l'UEMOA.


Ces sanctions étaient une réponse au retard pris dans la tenue des élections après une transition de 18 mois. Décisions que le gouvernement malien a aussitôt dénoncé.


Le GTFJPS-AOS est une plateforme multi-acteurs dont la mission principale est d'œuvrer pour veiller, suivre et évaluer la mise en œuvre effective des résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies relatives aux femmes, aux jeunes, à la paix et à la sécurité.


zaar/fmo

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