Le moment est venu pour l’Eglise du Christianisme Céleste en Côte d’Ivoire de mettre de l’ordre en son sein. Le diocèse de Côte d’Ivoire, dirigé par le révérend pasteur Ediémou Blin Jacob, vient de prendre une série de mesures à travers un synode, réaffirmant l’unicité de l’église et l’autorité de son chef, nommé et établi par le prophète pasteur fondateur SBJ Oshoffa. « L’église avait besoin, à un moment donné, de s’arrêter et de réfléchir à une organisation rationnelle parce qu’on a l’impression que l’église fonctionne comme un club secret alors que c’est une église révélée par Dieu. Et il était temps que des décisions soient prises, de façon énergique, pour mettre de l’ordre dans cette église pour qu’elle soit crédible et qu’elle soit respectée. On a mis un Comité de suivi de 07 membres pour veiller à l’application de ces décisions et sous la haute supervision du chef du diocèse, le révérend pasteur Ediémou Blin Jacob. Toute décision qui n’est pas suivie de sanction ne sera pas une décision.
Dans le monde, on prévoit des sanctions contre tous les contrevenants aux lois » a fait savoir le vénérable suprême évangéliste Hyacinthe Sarassoro, professeur de droit à la retraite. L’Etat aura sa part à jouer, en « appliquant la décision suite à l’enquête diligentée par le président Gbagbo, dont le résultat stipule que le pasteur Ediémou Blin Jacob est le chef de l’Eglise du Christianisme Céleste en Côte d’Ivoire, ce qui a permis au pasteur Agbaossi de le nommer comme le pasteur national et entériné par la directrice générale des Cultes d’alors. » Et l’Eglise va approcher l’Etat pour lui communiquer comment l’église fonctionne. « Quand je parle de sanction, c’est au sein de l’église. Nous sommes une religion et il y a une séparation entre l’Etat et l’église. Ediémou Blin Jacob fait partie du Comité supérieur mondial de l’Eglise du Christianisme Céleste qui est à Porto Novo mais chaque diocèse est autonome et s’organise selon les règles » a poursuivi Hyacinthe Sarassoro.
Le révérend pasteur Ediémou Blin a assuré qu’un commissaire de justice va veiller à l’application de ces 19 décisions fortes qui touchent plusieurs questions organisationnelles. « Dans notre église, le chef n’est remplacé qu’après sa mort. Nous avons pris un commissaire de justice pour faire respecter respectueusement les décisions. On remettra notre pouvoir dans les mains du Comité de justice qui prendra le relais pour mettre de l’ordre. Que nos fidèles sachent que la récréation est terminée » le dimanche dernier, toutes les paroisses sont venues des différentes régions pour présenter les vœux de Nouvel An au premier responsable de l’église et lui exprimer leur soutien dans le combat de restauration de la dignité d l’église.
JB KOUADIO