Yamoussoukro– Le Premier Ministre Patrick Achi a procédé vendredi 25 février 2022 sur les terres du village de Kami à la pose de la première pierre du futur lycée professionnel de Yamoussoukro.
L’édifice sera bâti sur une superficie de 20 ha au cours d’un chantier prévu pour durer deux ans avec le soutien financier de la coopération chinoise.
Le centre d’une capacité d’accueil de 1000 apprenants sera consacré aux filières d’électricité et électronique, maintenance véhicules et engins ainsi que froid et climatisation.
« D’autres spécialités pourront utilement compléter ces filières de base », a promis le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Koffi N’guessan.
Celui-ci a expliqué que « à la vérité, les infrastructures serviront à délivrer les enseignements pour la formation initiale des jeunes mais également permettront la mise en œuvre des activités de l’école de la deuxième chance principalement orientée sur les formations de courte durée avec une insertion professionnelle rapide ».
Selon le Premier Ministre le lycée donnera des formations dans les meilleurs standards et « tout en construisant une formation initiale de grande qualité, le lycée professionnelle de Yamoussoukro fonctionnera sur un modèle de la formation tout au long de la vie en intégrant les questions de reconversion professionnelle, de validation des acquis d’expériences, de renforcement de capacités ainsi que celles liées au développement des talents de nos jeunes ».
Patrick Achi qui a rappelé que la Côte d’Ivoire ambitionne de devenir plus puissante par son agriculture et son industrie, a ajouté que le pays devra accorder un rôle majeur à son enseignement technique et professionnel qui n’accueille aujourd’hui que 5% des effectifs des élèves inscrits dans le secondaire.
« L’ambition du gouvernement est de faire passer ce taux à 30% d’ici 2030….parce que la Côte d’Ivoire a aussi besoin de techniciens, d’ingénieurs pour accélérer la marche de notre agriculture comme de notre industrie, de nos entreprises et de notre marché de l’emploi ».
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