Abidjan- Une vingtaine de sous-officiers ont entamé, lundi 28 février 2022, à Abidjan, une session de renforcement des capacités sur les infractions de piraterie maritime, de vol à mains armées, de trafics illicites, d’enquête et de gestion d’une scène de crime à l’initiative de l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM).
Cette session de formation intègre le cadre de la mise en oeuvre du programme SWAIMS-FORMAR dont l'ambition est de renforcer les capacités techniques des professionnels civils et militaires des Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) travaillant dans les centres nationaux et régionaux de coordination de surveillance maritime
Le directeur général de l’ARSTM, le colonel Karim Coulibaly a exhorté les participants à s’approprier le contenu du programme. Il les a appelés à intégrer dans leurs réflexes quotidiens les techniques qui seront enseignées afin de parvenir à éradiquer la criminalité dans les espaces maritimes.
« L’ISMI et ses partenaires ont mis tout en œuvre pour mettre à votre disposition les meilleurs experts en matière de sécurité et surtout de fouille de navire », a soutenu le colonel Coulibaly, remerciant les experts formateurs qui mettent leurs connaissances et expériences à la disposition des participants.
Pour le directeur général des affaires maritimes et portuaires, le colonel Kouassi Yao Julien, il n’y a point de richesses, ni de valeurs qui soient au-dessus de la richesse des ressources humaines « car rien de matériel ne peut se réaliser sans une présence humaine ».
Le colonel Kouassi s’est également félicité de la tenue sur le sol ivoirien, de ce séminaire, dont le thème cadre avec l'actualité sécuritaire sous régionale mais surtout, épouse la vision sécuritaire du président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, Chef suprême des armées.
Le programme SWAIMS-FORMAR bénéficie d’une subvention d'un milliards de FCFA (1,5 million d’euros) qui permettra de financer 16 cycles de formation entre 2021 et 2024. Un soutien de l’Union Européenne à la stratégie maritime intégrée de la CEDEAO. Des formations qui couvriront des thématiques variées allant du régime pénal des infractions en mer à l’exercice de la police en mer en passant par le blanchiment d’argent lié aux activités maritimes. Ainsi durant les quatre années de mise en œuvre, ce sont 400 acteurs clés qui seront formés dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime.
bsb/ASK