Odienné, Une trentaine de techniciens de froid, opérant à Odienné, reçoivent une formation sur les technologies nouvelles de réfrigération et de climatisation, dans le cadre des initiatives gouvernementales, en vue de l’élimination totale, en Côte d’Ivoire, des gaz dangereux pour la couche d’ozone.
Dans le cadre d’un atelier, jeudi 3 et vendredi 4 mars 2022, au lycée professionnel d’Odienné, ces artisans, en première ligne dans la manipulation au quotidien de ces substances, seront formés sur les nouvelles technologies d’utilisation des gaz de substitution des Hydrochlorofluorocarbones (HCFC). Aussi sur les bonnes pratiques dans l’entretien des équipements contenant les HCFC, la maîtrise des techniques de rénovation correspondant aux différents types de systèmes en tenant compte des difficultés liées aux conditions d’utilisation.
Spécifiquement, ceux-ci seront outillés sur les techniques de charge, de récupération des fluides et de reconversion des systèmes (du R22 et du R407C au HC), avec un accent sur l’utilisation des hydrocarbures (HC), en tant que fluides frigorigènes recommandé désormais pour les petits appareils (climatiseurs, réfrigérateurs notamment). Aussi sur l’utilisation des outillages appropriés, sur les substances de remplacement et sur l’identification de celles qui appauvrissent la couche d’ozone.
Le Bureau national ozone (BNO) du ministère de l’environnement et du développement durable conduit l’activité. La formation des techniciens de froid d’Odienné participe des actions devant permettre à la Côte d’Ivoire de tenir l’engagement international pris, d’éliminer totalement, d’ici 2030, la consommation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, spécifiquement les HCFC, tel que commande l’amendement de Kigali au protocole de Montréal.
Le coordonnateur du projet ozone, Jacques Glaï, à l’ouverture de la session, a souligné l’impérieuse nécessité d’un changement de paradigme, en lien avec les enjeux de sauvegarde de la couche protectrice de la vie sur terre.
« Si vous n’acceptez pas de monter dans le train, il va partir sans vous. C’est-à-dire que vous serez obligés de fermer votre activité. Il n’y a pas une autre solution que d’accepter les nouveaux gaz et la façon de les utiliser », a-t-il fait comprendre à l’ouverture de la session
« Pour protéger notre environnement chaque acteur compte », a renchérit le sous-préfet d’Odienné, Kouadio Koffi, invitant les techniciens ici concernés à accepter de jouer leur partition. Ce dernier procédait à l’ouverture de l’atelier au nom du préfet de la région du Kabadougou et préfet d’Odienné, Famy Kouamé René.
(AIP)
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