L'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a lancé, lundi 07 mars 2022, à Abidjan, à travers la Chaire UNESCO, une étude de l'universalité d'internet en Côte d'Ivoire.
L'étude est financée par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC) à hauteur de 22 mille dollars. Elle sera réalisée en partenariat avec le ministère de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, et le Centre d'excellence et de recherche de la création ouverte (CERCOM).
Selon la représentante de l'UNESCO en Côte d'Ivoire, Anne Lemaistre, l’idée a germé en 2005 au forum mondial sur la société de l'informatique, qui a marqué l'histoire des sciences de l'information, de la communication.
"Parce que c'est à partir de ce moment là que nous avons décidé de travailler sur la gouvernance d'internet, qui devenait une tendance émergente et innovante pour l’ensemble de la planète", a soutenu Mme Lemaistre.
Le représentant de la Chaire UNESCO, Pr Alain Kiyindou a indiqué que l'étude "vise à présenter une compréhension claire et complète de l'environnement et des politiques nationales en Côte d'Ivoire".
M. Kiyindou a ajouté qu'il s'agira d'évaluer cet environnement et ses politiques en mesurant 109 indicateurs fondamentaux de base de l'UNESCO repartis en cinq catégories, 25 thèmes et 124 questions, liés entre autres, au cadre juridique, à l'accessibilité, à l'égalité de genre et au développement durable.
"Cette étude a été mise en place pour être profitable à la population", a-t-il assuré.
Pour le ministre Roger Adom, "le choix de la Côte d'Ivoire pour abriter la toute première étude du genre aussi bien en Afrique que dans le monde, et en faire le modèle international traduit la volonté de la Chaire UNESCO de contribuer à faire de notre pays, un hub digital".
Il a souligné que le gouvernement, conscient des nouveaux défis et risques imposés par l'implantation d'internet, a pris ses responsabilités en créant un cadre favorable de confiance numérique à travers l'adoption en 2021, entre autres, de la stratégie nationale de cybersécurité.
L'étude prend fin début juin, indique-t-on.
(AIP)
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