100 millions de dollars, soit 57,7 milliards Fcfa. C’est le montant du fonds obtenu par l’Etat ivoirien de l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur (PADES). Mis en vigueur en 2019 pour une durée de 5 ans, le PADES lancé le jeudi 17 mars à l’Université Félix Houphouët-Boigny par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, vise à apporter un soutien au développement de l’Enseignement supérieur à travers l’amélioration de la pertinence et la qualité des programmes d’enseignement supérieur. L’amélioration de l’employabilité des diplômes et le renforcement des capacités institutionnelles du ministère de l’Enseignement supérieur et des établissements d’enseignement supérieur. Une des grandes réformes appuyée par le projet PADES est l’instauration des Contrats de performances (CDP) signés entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les établissements d’enseignement supérieur, sur la base de principe d’efficience, de performance et de redevabilité dans l’utilisation des ressources publiques. Dans le cadre du lancement du projet, il a été signé entre l’Université Félix Houphouët-Boigny et l’Université Nangui Abrogoua (UNA) un CDP d’un montant de 1,6 milliard pour l’UNA et 7,1 milliards pour l’UFHB, financés par le PADES. Le ministre Adama Diawara a salué l’appui de la Banque Mondiale qui permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la réforme des curricula de formation. Il a insisté sur la réforme du BTS nécessaire pour la création des filières porteuses d’emplois. Non sans aborder la question de la création des écoles doctorales qui est une nécessité… Coppala Andréa, au nom de la Banque mondiale a indiqué que ce financement in fine devra améliorer le taux d’emplois des diplômés des universités de 10%.
JEAN PRISCA