x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 23 mars 2022 | AIP

Une formation à la gestion administrative des villages et à la sécurisation du droit foncier s’ouvre jeudi à Abidjan

Abidjan- Une formation à la gestion administrative des villages et à la sécurisation du droit foncier s’ouvre jeudi 24 mars 2022 à l’hôtel Belle Côte à Abidjan, à l’initiative du cabinet d’avocats KS et associés et du cabinet de formation GEMACO, rapporte un communiqué transmis à l’AIP.


Ce projet de formation résulte d‘une analyse des problématiques du foncier rural ivoirien, source de diverses crises communautaires depuis des décennies. Ce patrimoine national, qu‘est le foncier rural, a le mérite d‘avoir une particularité, celle d‘être d‘abord un bien sur lequel s‘exercent, à l‘origine, des droits coutumiers gérés par les chefs de terres qui se trouvent, pour certains, être les fondateurs de villages qui regroupent plusieurs communautés, voire plusieurs familles.


Pour les initiateurs, c‘est un projet à fort impact qui engage les communautés et touche à plusieurs problématiques liées au foncier, notamment le droit des femmes, l’une des premières victimes, le problème de I ‘engagement RSE des entreprises qui investissent sur ces sites.


Ils invitent l'ensemble des parties prenantes du projet, ainsi que les décideurs publics à s‘engager auprès des communautés des 51 régions de la Côte d'Ivoire, estimant que, « un chef formé c‘est un village bien géré pour un foncier sécurisé ».


L‘histoire de l‘occupation foncière en Côte d’Ivoire est étroitement liée à la politique de développement agricole avec l‘économie des plantations de cultures rentières. Du fait de l‘implication directe des investisseurs, non autochtones, dons la réalisation d‘importantes plantations de ces cultures dons les localités villageoises, l'Etat ivoirien a trouvé un compromis favorisant l'accès à la terre selon un vieil adage qui est celui de « la terre appartient à celui qui la met en valeur ».


Les conséquences de cet adage se sont manifestées par un développement des transactions entre les populations autochtones, détentrices de droits coutumiers sur les terres rurales et les personnes venues d‘ailleurs, notamment les allochtones et les allogènes qui, pour certains, achetaient des terres pour les mettre en valeur et pour d‘autres, se présentaient comme des ouvriers à employer dans les travaux de réalisation et d‘exploitation des plantations créées.


gak/fmo

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ