Abidjan- Une étude menée par l’Institut Africain pour le développement économique et social (INADES) souhaite une prise de conscience à l’utilisation des pesticides, au regard de leur nocivité dans l’agriculture et sur l’alimentation des populations, envisageant en conséquence un échange entre les parties prenantes pour promouvoir des systèmes agricoles respectueux de l’environnement et la santé des consommateurs.
Cette étude intitulée "conscience alimenTERRE", a été restituée, jeudi 31 mars 2022, à Abidjan au cours d'une journée sur le thème "L’alimentation est un droit et manger, un vote".
Elle a été lancée en 2021 en vue d’une mobilisation accrue des différents acteurs socio-professionnels dans la recherche de solutions en faveur d’une alimentation saine et durable.
Le secrétaire général, Adessou Kwaku Sena, a expliqué qu’il existe un lien entre la qualité de la terre et la culture agricole. Il a appelé à une méfiance des pesticides et exhorté à une agriculture écologique.
« L’utilisation de la toxicité des pesticides et les fertilisants chimiques de synthèse pour l’environnement et les humains constitue une entrave au droit à l’alimentation adéquate. Orientons nos cultures vers le bio. », a-t-il lancé.
Pour le président de l’Institut, Tetialy Digbeu « la santé de la population réside dans l’exploitation de la terre. Si la terre est mal nourrie, intoxiquée, elle nous rendra malade ».
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