Le directeur général du Budget du Gontougo et du Bounkani, Joseph Akoguhi, a insisté, mardi 12 avril 2022, à son siège, sur le respect des principes de gestion familiale pour l’épanouissement et le bien des associations féminines de Bondoukou.
Lors d'une rencontre avec 10 organisations de la société civile (OSC) de Bondoukou, le directeur général du Budget du Gontougo et du Bounkani a expliqué qu'un budget familial comprend quatre axes majeurs, à savoir, les dettes à rembourser, les dépenses de consommation liées aux charges fixes du foyer, les investissements et l’épargne.
" Celui qui a 200 000 fcfa, comme revenus, devrait dépenser 100 000 fcfa en dépenses de consommation et utiliser la somme restante pour l’épargne et les investissements", a indiqué M. Akoguhi, aux femmes des 10 OSC de Bondoukou.
Pour lui, il faut rester dans cette orthodoxie budgétaire pour des lendemains meilleurs. " Il faut éviter les dépenses superflues et se fixer des priorités", a-t-il dit. En ce qui concerne les activités génératrices de revenus, M. Akoguhi a invité les femmes à distinguer le capital et les bénéfices d'un projet.
Les notions de budget citoyen, la connaissance des axes de travail de la direction générale du budget, la problématique du financement des projets ont été abordés, lors de cette visite institutionnelle des femmes de la ville aux mille mosquées. Elles ont unanimement apprécié cette formation.
D'autres institutions du département, à savoir, la préfecture, le conseil régional et la mairie ont avaient été visitées, également, par ces femmes, a rappelé le coach du projet "Finances publiques, je participe" de Bondoukou, Kouamé Saint Luc.
La finalité des activités de ce projet vise à renforcer les capacités des OSC à suivre les questions de gestion des finances publiques (GFP) et les aspects économiques en Côte d’Ivoire afin de leur permettre d’influer sur les prises de décisions en la matière.
Cette rencontre s’inscrit dans la gestion des finances publiques intégrée au programme ‘‘Finances publiques, je participe !’’ co-financé par l’Union européenne (UE) et la Fondation Friedrich Ebert (FES). Il est mis en œuvre par la FES et le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme (RIDDEF), et s’étend sur trois années.
(AIP)
nmfa/fmo