Des habitants du quartier Carrefour Bombet d’Agboville ont été sinistrés suite à une inondation des eaux de pluie, emportant et endommageant leurs biens.
A l’entrée du bâtiment qui abrite la maison de Loua Akim et à l’intérieur, les dommages sont visibles. Des matelas à même le sol, des vêtements entassés par endroit, des meubles repeints par la boue et des ustensiles de cuisine salis par le dépôt des eaux de ruissellement. On peut encore voir les traces du niveau de l’eau dans la soirée du vendredi 22 avril 2022 dans la cour et dans le salon.
« Aux environs de 16h – 17h, une pluie s’est abattue jeudi 21 avril 2022 sur la ville d’Agboville. L’eau est rentrée dans la cour, au salon, dans les chambres. La pluie a gâté nos matelas, nos appareils électroniques et même ma moto a été touchée puisqu’elle est dans l’eau. On avait des affaires qui flottait sur l’eau. La pluie a fait assez de dégâts chez nous à la maison. On a fait sortir tous les enfants sinon ils seraient noyés et nous-mêmes, on était sur la clôture et sur le toit de la maison. Dès que le ciel est nuageux, quel que soit l’endroit où on se trouve, on court pour venir à la maison pour soulever nos bagages qu’on peut soulever ou déplacer ce qu’on peut déplacer », relate M. Loua.
Selon lui, ces inondations sont en lien avec les nouvelles constructions voisines où l’eau pouvait stagner. Il a appelé les autorités de la ville à leur venir en aide pour qu’une solution durable soit trouvée. « Je demande beaucoup pardon aux autorités pour qu’elles puissent venir nous aider. Nous souffrons ici pendant la tombée de la pluie », a-t-il plaidé.
Marcelin Sagno, habitant le même bâtiment, a fait savoir que le 20 mars 2022, ils ont été victime d’une inondation. « Chaque mois, on a un jour de souffrance. Mes affaires sont gâtées, ma télé est gâtée. Je viens d’arriver à Agboville. Je suis venu apprendre un métier, je n’ai pas d’argent », se plaint-il.
Un autre habitant du quartier a signifié qu’une parcelle, qui servait de lit de l’eau de ruissellement, est en train d’être remblayée. « L’eau qui stagnait dans cet endroit n’a plus de lit, donc l’eau est obligée de s’étendre partout. Même s’il y en avait des inondations avant, le fait qu’aujourd’hui ça s’est intensifié, c’est dû à ce remblayage », accuse-t-il.
(AIP)
ena/fmo