Gagnoa, Le Réseau ivoirien des organisations féminines (RIOF), en partenariat avec l’Union européenne (UE), a jugé satisfaisant le bilan annuel de son projet de lutte nationale contre les violences basées sur le genre (VGB) lancé en mai 2021 à Aboisso.
« Le travail a été bien fait », a affirmé, jeudi 19 mai 2022 à Gagnoa, la présidente du conseil d’administration (PCA) du RIOF, Ozoua Yvonne Kouadio, révélant que les autorités et les collectivités locales se sont appropriées de ce projet, avec l’exemple de la mairie de San Pedro (Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire) qui a promis de construire un centre d’accueil pour les victimes des VBG, a ajouté la PCA, en plus du statut de crédibilité reconnus aux organisations de la société civile (OSC).
Dénommé "Nous Femmes", l’objectif du projet, a rappelé Mme Ozoua, est de renforcer l’implication de la société civile dans la lutte contre les VBG, montrer aux OSC, aux mouvements associatifs et aux leaders communautaires comment rédiger un plaidoyer et élaborer un projet de plaidoyer.
Les violences basées sur le genre sont un phénomène qui prend de l’ampleur en Côte d’ivoire et le bon fonctionnement du réseau aide ainsi à soulager la « gangrène » que constitue les VBG, a fait savoir le délégué régional pour la plate-forme des OSC, Emmanuel Tiété Légré.
Selon M. Légré, avec ce projet, il sera possible de mettre en évidence les compétences techniques des OSC dans la lutte contre les VBG afin de faciliter leurs implications dans la définition, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques dans la lutte contre ce type de violence.
Au total, 408 personnes issues de 68 structures nationales du RIOF ont bénéficié du renforcement de capacités techniques, opérationnelles et sectorielles, afin de promouvoir leur rôle spécifique dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques en matière de genre.
(AIP)
Dd/kp
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