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Société Publié le jeudi 9 juin 2022 | AIP

Présentation des résultats d'un nouveau traitement du paludisme à Dikodougou

Korhogo-Le centre de recherche et de lutte contre le paludisme a présenté, mercredi 08 juin 2022, à Dikodougou, les résultats d'un projet pilote de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) en Côte d'Ivoire.


Selon les résultats présentés, 97,8% des répondants ont déclaré croire en l'efficacité de la CPS. Pour la prévention du paludisme chez les enfants, 94,6% des répondants ont adhéré à la CPS. 97,8% des personnes interrogées lors de l'enquête ont promis conseiller la CPS à leurs proches comme traitement efficace du paludisme.


Le projet pilote avait pour objectif de déterminer l'acceptabilité et la faisabilité de la réalisation de cinq cycles de CPS par la famille et le personnel de santé. Il visait aussi à mesurer l'impact de la stratégie de CPS sur l'incidence du paludisme dans la population cible, les enfants de 0-5 ans.


Dr Kangah Orphée Michelle du centre de recherche et de lutte contre le paludisme a présenté les résultats et a conclu que la croissance du taux de couverture à partir du 3e passage et le niveau d'adhérence au fil des passages confirment les attitudes favorables des parents et des agents de la santé vis-à-vis de la CPS.


Le préfet de Dikodougou, Mme Loboué née Michèle Hortense Amani a salué les résultats de cette nouvelle thérapie contre le paludisme. Pour elle, ce nouveau traitement mérite de s'étendre à plusieurs autres départements du nord du pays.


Elle a invité les populations à fréquenter les centres de santé. La propreté du cadre de vie et l'usage des moustiquaires imprégnées ont été fortement recommandés par le préfet de Dikodougou pour lutter effacement contre le paludisme.


L'étude s'est déroulée en trois cycles pendant la saison pluvieuse. Elle a porté sur 1701 enfants du district sanitaire de Dikodougou.


En Côte d’Ivoire, le nombre de décès dus au paludisme est chuté de 3 222 en 2017 à 1 316 en 2020. Soit un taux de mortalité en baisse d’environ 50%. En dépit de cette régression, le paludisme reste un défi majeur de santé publique, le paludisme demeurant la première cause des consultations dans le pays.


ss/ask

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