Tabou- Des exploitants agricoles du département de Tabou sont confrontés à une rareté de main d'œuvre pour l’entretien des plantations de palmier à huile, d'hévéa et de coprah.
L’on trouve de moins en moins de bras valides pour le nettoyage, la récolte, l'élagage, le ramassage des régimes de graines, déplorent des exploitants, qui ont créé une chaîne de solidarité entre amis pour s’entraider mutuellement en travaillant en coopérative.
Des réfugiés libériens constituaient la grande majorité de la main d'œuvre agricole dans le département de Tabou. En 1997, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) avait lancé le rapatriement volontaire de ces réfugiés, signale-t-on.
A travers la chaîne de solidarité, les planteurs procèdent à tour de rôle au nettoyage de leurs exploitations et font la récolte. D’autres par contre optent pour la mise en location de leurs plantations.
Un planteur, Tako Antoine, dit avoir sollicité "une forte somme qu'un fonctionnaire a accepté de me donner pour garantir ma plantation de quatre hectares, qu'il va exploiter pendant cinq ans. Au bout des cinq années, je récupère ma plantation et j'espère avoir les moyens de l'entretenir".
Il y a aussi d’autres paysans qui choisissent tout simplement de faire les récoltes dans des parcelles envahies d’herbes.
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