Les hommes et femmes de médias ont été sensibilisés lors d’un atelier, à la maison de la presse d’Abidjan-Plateau, sur des stratégies de communication pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive et l’accompagnement du projet WNCAW ouest africain.
La directrice de WOMEC, Dr Charity Binka, venue du Ghana, a exhorté les hommes des médias à s’impliquer dans l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive pour le bien être des femmes et pour accentuer la lutte dans ces domaines, en publiant des articles sur les questions entourant le bien-être des femmes, des nouveaux –nés, des enfants et des adolescents ainsi que la santé sexuelle et reproductive des femmes et des adolescents.
Les résultats d’un projet inter pays dénommé « catalyser le leadership pour améliorer le bien-être des femmes, des nouveaux nés, des enfants et des adolescents (WNCAW) en Afrique de l’Ouest » ont été exposés à cette occasion, par le président de l’Association ivoirienne de la santé publique (AISP), Auguste Didier Bli Bolo et la sociologue Ezouatchi Ebla Rebeccca Kpolo.
Pour les spécialistes de la santé, la question de la santé sexuelle et reproductive est un drame social. « Mieux, aujourd’hui, l’on dénombre 614 décès pour 1000 naissances », ont-ils déploré.
Quant au représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pr Georges Tiahou, il a souligné que sa tutelle travaille à faire en sorte que les femmes ne perdent pas la vie pendant qu’elles en donnent.
A l’issue de cette formation, les hommes de médias ont pris l’engagement de se spécialiser dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive afin d’accompagner, à travers leurs écrits et leurs canaux la lutte.
(AIP)
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