Abidjan - Le directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, a affirmé vendredi 8 juillet 2022 à Toumodi, que la vision de cet organe pour l’avenir de la filière anacarde consiste à mettre résolument le cap sur la transformation.
Selon une note d’information transmise à l’AIP, il l'a affirmé en marge de la cérémonie d’inauguration de l’usine de transformation d’anacarde, Dorado Ivory, la filiale ivoirienne du groupe Royal Nuts PTE Ltd basé à Singapour.
« Le principal défi dans la filière anacarde réside dans la transformation afin de créer une valeur ajoutée locale plus accrue et permettre à la Côte d’Ivoire de passer, à terme, de pays exportateur de noix brutes de cajou à pays exportateur d’amandes, avec un taux prévisionnel de transformation de 50% à l’horizon 2025, contre 20% prévu au terme de la campagne 2022 », a indiqué le directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Pour Dr Adama Coulibaly, au-delà de l’amélioration du taux de transformation à 50% à l’horizon 2025, un autre défi majeur de la filière reste l’accès au marché international des amandes de qualité en provenance de la Côte d’Ivoire. « A ce niveau, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a engagé avec l’appui du cabinet américain Ivory Cashew, un programme de certification internationale de l’ensemble des unités industrielles locales afin de faciliter l’accès direct des amandes de qualité d’origine Côte d’Ivoire au marché international », a-t-il ajouté.
Grâce aux actions stratégiques du gouvernement, la Côte d’Ivoire garde toujours sa position de premier producteur et exportateur mondial de noix brutes de cajou (NBC) depuis 2015, avec 968.700 tonnes de noix brutes de cajou produites au terme de la campagne de 2021. Le pays occupe le rang de 3ème exportateur mondial d’amandes de cajou après l’Inde et le Vietnam, avec 137 000 tonnes.
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