Le journaliste ivoirien de renom, Alfred Dan Moussa, affiche un parcours de vie académique et professionnel d'étoffe, dont l'itinéraire est traduit dans une oeuvre biographique de l'écrivain Jean-Marc Ehoué.
M. Ehoué, diplômé de l'Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), dont Alfred Dan Moussa est le directeur général, a, au regard de ses valeurs, décidé de lui rendre "hommage" à travers un ouvrage biographique.
Alfred Dan Moussa, diplômé de la célèbre École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, en France, est nanti d'un doctorat de 3e cycle en Sciences de l'information et de la communication du Centre d'études littéraires et scientifiques appliquées de Paris-Sorbone IV.
Il est "pour moi un père, une référence", affirme l'auteur de cet ouvrage de 167 pages, intitulé "Alfred Dan Moussa, une vie et une passion pour le journalisme", pour qui cette biographie "n'est pas le culte de la personnalité", mais un "hommage à quelqu'un qui a du mérite".
En outre, dit-il, "c'est quelqu'un qui a transformé la vie d'un institut", l'ISTC Polytechnique, qui est passé des diplômes écoles au système LMD (Licence, Master, Doctorat) et dont les parchemins sont reconnus par le CAMES.
Homme de devoir, cette biographie sonne comme un pensum. Pour Jean-Marc Ehoué, cet écrit trace le parcours d'un journaliste inspirant qu'il a "toujours voulu ressembler depuis (sa) première année à l'ISTC Polytechnique, en 2010".
M. Zio Moussa, journaliste émérite, et très proche d'Alfred Dan Moussa qu'il surnomme "Fred", a au cours d'une dédicace, vendredi, à l'ISTC Polytechnique, témoigné que ces lignes "campent sur les valeurs" de ce dernier qui affiche "une personnalité forte".
Au nom d'Albert Flindé, ministre gouverneur du District des Montagnes, président de la cérémonie de dédicace, M. Zio Moussa a salué "un homme immense", tout en admirant son parcours académique et professionnel.
Passionné des lettres, Dan Moussa consacre toute sa carrière au journalisme á Fraternité Matin, le journal pro gouvernemental, où il gravit presque tous les échelons. M. Zio, son ex-collaborateur, qui a cheminé avec lui dans les arcanes du métier y voit un conciliateur et rigoureux.
Sans bourse, Zio Moussa qui a fait, à l'époque la France avec Fred, son ami, raconte qu'il a dû faire des jobs pour financer ses études, tout comme lui. Cette volonté de réussir est également une empreinte de cette oeuvre biographique.
AP/ls/APA