Abidjan, Après plus d’une décennie de crise, le Président de la République, Alassane Ouattara a, dès son accession au pouvoir en 2011, manifesté son attachement à rétablir la cohésion sociale. Des actions fortes ont été posées par le gouvernement en faveur de la réconciliation nationale pour une stabilité retrouvée et consolidée.
Sur le plan institutionnel, ces actes sont relatifs à la création de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) en 2011 pour l’identification et l’indemnisation de la majorité des victimes de la crise post-électorale. À cette institution va succéder la Commission Nationale pour la Réconciliation et l’Indemnisation des Victimes (CONARIV) en 2015.
Déjà en 2012, le Programme national de Cohésion sociale (PNCS), dirigé par Mariatou Koné, avant son entrée au gouvernement, a été mis en place pour renforcer le tissu social et favoriser le « vivre ensemble ».
Dans son ambition de rassembler tous les Ivoiriens autour de l’idéal de paix, Alassane Ouattara a procédé, le 06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie en faveur de 800 personnes concernées par la crise post-électorale de 2010-2011. Cette amnistie a permis la libération de plusieurs personnalités, notamment de l'opposition, emprisonnées suite à la crise post-électorale ainsi que le retour d'exil de plusieurs milliers de compatriotes ivoiriens.
Après sa réélection à l'issue de la présidentielle d'octobre 2020, qui s'est déroulée dans un contexte tendu caractérisé par des violences, le Président Alassane Ouattara a créé un ministère chargé de la Réconciliation nationale, avec pour objectif de consolider davantage la cohésion sociale. C’est dans cette même dynamique d’instaurer un climat de paix que le dialogue politique conduit par le Premier Ministre défunt Hamed Bakayoko en décembre 2020 et janvier 2021 a abouti à l'organisation d'élections législatives apaisées et sans heurts en mars 2021.
Sur le plan politique, l’engagement sans cesse croissant du gouvernement de bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle, éprise de paix sociale a permis de donner un coup de pouce à la tenue du dialogue politique lancé depuis le 21 décembre 2021 avec l'opposition et la société civile.
Le retour de l’ex-Président Laurent Gbagbo dans son pays, le 17 juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI) symbolise cette volonté du Chef de l'Etat et du gouvernement d'aller à la décrispation du climat politique.
Sur le plan social, plus de 310 000 réfugiés ivoiriens, soit 96% de ceux enregistrés en Afrique de l’Ouest, sont rentrés. Les autorités ont, notamment, facilité la réintégration dans l’administration de ceux qui étaient des fonctionnaires et autorisé le dégel des avoirs de plusieurs personnalités.
La normalisation du climat politique et social a été rendue possible par des initiatives du gouvernement qui, à travers la mise en œuvre du programme « Une Côte Solidaire » démontre son engagement en faveur de la réconciliation qui constitue un facteur puissant de développement et de croissance économique.
Tout comme un climat social apaisé favorise l’attrait des investisseurs, il constitue également un facteur favorable à la création d'emplois , source de richesse.
La réconciliation nationale nécessite l'adhésion et l'implication de tous. La récente rencontre entre le Président de la République, Alassane Ouattara et ses deux prédécesseurs, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo est un levain de la décrispation du climat socio-politique national.