Niakara- La culture du tabac, dans le département de Niakara, est pratiquée exclusivement par les personnes du 3e âge en pleine agglomération, eu égard à l’attention particulière et régulière qu’exigent ces plantes pour avoir un rendement optimal et surtout qualitatif, a appris l’AIP sur place.
"Les animaux domestiques tels que les cabris et les moutons sont très friands de ces plantes", a fait savoir H.K (75 ans), une habitante de Latokaha, une abonnée à la culture du tabac près du domicile familial, en plein village.
La septuagénaire a expliqué qu’il faut constamment badigeonner les précieuses feuilles de déjections de bovins pour en éloigner les ruminants domestiques que sont les ovins et les caprins.
Selon un ressortissant de Latokaha, Bakary Koné, le petit champ de tabac doit être toujours propre et donc débarrassé d’herbes ou de tout autres plantes.
La graine de tabac doit être semée avec soins et les semis se déroulent au printemps. Cette plante demande une terre riche en humus, de la chaleur, du soleil ainsi qu’un arrosage régulier en saison sèche. Un apport de fumier ou de compost est fortement recommandé pour la culture du tabac qui proscrit l’usage de produits chimiques, a-t-on appris sur place.
Les acteurs peu nombreux de la commercialisation des petites récoltes et même de la consommation n’échappent pas à la règle. Le système étant majoritairement gérontocratique et évoluant en vase clos. Kafiné
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