La figure de la société civile ivoirienne Pulchérie Gbalet est depuis mardi à la Maison d’arrêt de correction d’Abidjan. Poursuivie pour « entente avec les agents d'une puissance étrangère », en l’occurrence le Mali avec qui la Côte d’Ivoire est en froid diplomatique depuis l’arrestation des 49 soldats ivoiriens à Bamako en juillet. Pulchérie Gbalet risque une lourde peine de prison. Son cas divise au sein de la société civile et des partis politiques de l'opposition. Vendredi, le procureur de la république est venu détailler les faits qui lui sont reprochés.
Dans son communiqué publié vendredi, Richard Adou, le procureur de la république d’Abidjan, a estimé que les faits étaient graves. Selon lui, alors que Pulchérie Gbalet avait... suite de l'article sur RFI