Un séminaire d'information, de sensibilisation et de formation sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) s'est ouvert le 6 septembre 2022 à Abidjan à l'endroit des directeurs et secrétaires généraux des organisations membres de chambre consulaire régionale de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Ce conclave est co-organisé par la Chambre Consulaire régionale de l’UEMOA (CCR-UEMOA) et le Bureau Régional de l’Afrique du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), a constaté Abidjan.net sur place.
"L’objectif principal de ce séminaire est de sensibiliser et former les directeurs et secrétaires généraux des organisations membres de la CCR-UEMOA aux enjeux de la ZLECAf afin de les outiller pour mieux accompagner le secteur privé communautaire, surtout les petites et moyennes entreprises, à saisir les opportunités de ce marché continental", selon les organisateurs.
En outre, cette rencontre permettra également de présenter au secteur privé communautaire les outils et instruments financiers développés par les institutions régionales et internationales pour faciliter le commerce intra-africain et d’échanger sur les enjeux, les opportunités et les difficultés du secteur privé en relation avec l’entrée en vigueur de la ZLECAf.
"Ce sera également l’occasion d’échanger sur les moyens de stimulation de la participation des PME et des femmes entrepreneures au nouveau marché unique afin de faciliter la croissance et de stimuler la création d’emplois".
Ce séminaire qui est animé par des experts issus de plusieurs structures dont le PNUD, le secrétariat général de la ZLECAf, le Centre Du Commerce International (CCI) et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), s'achèvera jeudi prochain.
La ZLECAf vise, entre autres, à créer un marché unique et libéralisé pour les biens et services, à faciliter les investissements, à promouvoir un développement durable et inclusif, à renforcer la compétitivité des économies et à promouvoir le développement industriel des États parties.
L.Barro