Les choses avancent bien et vite en ce qui concerne le projet Baleine. C’est ce qu’on peut aisément dire, suite aux récents échanges entre le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Coulibaly Sangafowa et le Président directeur général (PDG) du groupe ENI, Claudio Descalzi à la tête d’une forte délégation reçue, le samedi 9 septembre dernier. Les deux parties ont remis à la lumière les retombées du Projet Baleine et tous les contours de son exécution.
Pour rappel, c’est en décembre 2021, que le gouvernement ivoirien annonçait la mise en œuvre du plan de développement du gisement pétrolier et gazier Baleine du bloc CI-101 au large d'Assouindé (Sud-est, à 82 km d'Abidjan), dont les volumes sont estimés à deux milliards de barils de pétrole brut et à 2,4 milliards de pieds cubes de gaz naturel. Ce gisement découvert suite à un forage d'exploitation en offshore réalisé en août 2021 par la société italienne ENI, nourrit beaucoup d’espoir, car place ainsi la Côte d’Ivoire dans le juron des pays pétroliers et gaziers africains. Au cours de cette rencontre, le ministre Mamadou Coulibaly Sangafowa s’est rejoui de prendre en charge ce département à un moment de cette découverte.
Il s’est dit heureux de l’avancement du projet :« avec votre partenaire local Petroci Holding ci, je suis personnellement impressionné par le fait que vous êtes soucieux de faire en sorte que le pays tire le meilleur profit de cette découverte ». Le Président directeur général (PDG) du groupe ENI, Claudio Descalzi, a précisé que ce projet va impacter premièrement sur 400.000 bénéficiaires. « Ce projet de Baleine va être un projet soutenable pas seulement du point de vue économique mais aussi d’un point de vue du contenu local », a relevé le PDG d’ENI. Il a annoncé que 400 cadres et opérateurs ont été recrutés dans un premier temps et ce nombre sera revu à la hausse lors de la phase de production. La formation du personnel se fera dans les semaines à venir jusqu’à la fin de la mise en œuvre du projet. « Le contrat nous oblige et on le fait avec plaisir et on devrait avoir au moins 75% de contenu local. Pour le moment, nous avons 400 cadres et opérateurs. »
JEAN PRISCA