Le ministère de l’Economie et des finances, à travers la Direction générale de l’Economie (DGE), a organisé la 14e édition de l’atelier de mise en cohérence des agrégats macroéconomiques. Cette rencontre a eu pour cadre l’Hôtel N’sah de Grand-Bassam, du 19 au 23 septembre 2022. Cet atelier devrait permettre, « in fine, de réviser le cadre macroéconomique et de formuler des recommandations de politiques économiques conséquentes dont les tenues régulières ont contribué au succès de l’exécution du PEF avec le Fonds monétaire international (FMI), dont l’objectif a été de consolider le cadre macroéconomique en soutien à la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2016-2020) » Ont pris part à cette rencontre, une cinquantaine de cadres de l’Administration publique, parapublique ainsi que de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en charge des estimations et des prévisions macroéconomiques et des questions sectorielles spécifiques. Il était question d’analyser les évolutions conjoncturelles à fin juin 2022, de réviser les hypothèses d’estimation et de projection des agrégats macroéconomiques 2022-2027, d’analyser la cohérence des quatre comptes macroéconomiques. A l’ouverture des travaux, Vassogbo Bamba, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances, a relevé que cet atelier constitue le cadre principal d’échanges sur la cohérence d’ensemble des agrégats de l’économie ivoirienne. Situant l’atelier dans son contexte, il a évoqué l’impact de la crise russo-ukrainienne sur l’économie, la persistance des effets de la pandémie de la COVID-19, même si « Les perspectives économiques, restées favorables malgré l’impact de la pandémie ont montré que l’économie ivoirienne est demeurée résiliente. » Poursuivant, il a fait savoir qu’ « en lien avec l’exécution du PND 2021-2025, ainsi que les nouvelles contingences issues de la crise russo-ukrainienne et de la situation politico-sécuritaire dans le Sahel, le déficit budgétaire sera progressivement réduit pour atteindre la cible de 3% de l’UEMOA en 2025. » A ces contingences s’ajoutent les effets des récentes mesures prises par le Gouvernement en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat. « Cette situation favorable pour l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages devrait néanmoins impacter la trajectoire des finances publiques » a souligné l’envoyé du ministre.
JB KOUADIO