Bouaké, Le groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI) a fait don jeudi 29 septembre 2022 de 5 000 chasubles aux conducteurs de moto taxi opérant dans les différentes localités du District autonome de la Vallée du Bandama.
Par ce geste, le GPMCI entend contribuer à mieux identifier ces conducteurs de moto taxi, à les rendre plus visibles avec leurs chasubles de haute visibilité afin de réduire le nombre des accidents de la circulation dans lesquels ils sont impliqués. « Nous voulons contribuer à préserver des vies humaines avec la réduction du nombre des accident de la circulation », a indiqué le président du GPMCI, Jean Claude Diplo.
Au nom de l’ensemble des bénéficiaires, le président du syndicat national des motos taxis et tricycles de Côte d’Ivoire (SNMTTCI), Souma Aboubacar, a exprimé sa gratitude aux généreux donateurs pour cet acte de haute portée sociale. « Au nom des conducteurs de moto taxi, nous vous merci du fond du cœur », a-t-il dit, promettant d’assainir leur secteur d’activité pour en extirper les « brebis galeux » et de se mettre en règles vis-à-vis des règles régissant leur profession.
Le premier responsable du SNMTTCI a également adressé ses « vifs remerciements » au député de la commune de Bouaké, Béma Fofana, et au ministre-gouverneur du District autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi, qui a joué de ses relations pour qu’ils puissent être dotés de ces chasubles. Il n’a pas manqué, cependant, de formuler quelques doléances à l’endroit de ces deux personnalités. Ces doléances portent, entre autres, sur la réduction de prix de l’immatriculation des motos et tricycles, l’assouplissement des contrôles de routine de la police et de la gendarmerie.
En sa qualité de premier responsable du District autonome de la Vallée du Bandama, le ministre-gouverneur Jean Claude Kouassi a salué l’acte posé par les membres du GMPCI et souhaité qu’ils en fassent davantage pour assurer la mobilité des populations de sa sphère de compétence et pour la préservation des vies humaines. Il a, également, fait la promesse aux conducteurs de moto taxi de continuer à œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Apparu en 2002, le phénomène des motos taxis a gagné du terrain dans le Gbêkê. Selon le président du SNMTTCI, environ 7 500 jeunes de cette région, dont des étudiants de l’Université Alassane Ouattara (UAO) et des grandes écoles de Bouaké opèrent dans ce secteur d’activité.
« Aujourd’hui, nous pouvons compter 7 500 motos taxis dans la région de Gbêkê. Nous comptons beaucoup d’étudiants parmi nous M. le ministre-gouverneur. Ces derniers, qui n’ont pas leurs parents ici pratique ce métier pour subvenir à leurs besoins ainsi que beaucoup de jeunes de notre région », a révélé Souma Aboubacar.
(AIP)
rkk