La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a procédé jeudi 24 novembre 2022, à Abidjan, à la clôture de la première réunion relative au projet de "développement de la filière musicale et des nouveaux modèles économiques de la musique dans les pays de l’Union économique et monétaire Ouest africain (UEMOA)".
"Cette rencontre marque la ferme volonté de la Côte d’Ivoire et celle de tous les pays membres de l’UEMOA de se donner les moyens pour faire des industries culturelles et créatives, des secteurs-clés pouvant favoriser le développement de nos états respectifs", a déclaré Mme Remarck qui était représentée par son directeur de cabinet, Florent Galaty.
Elle a, en outre, indiqué que cette mission partagée fait partie des stratégies idoines initiées par le ministère et vise à consolider les acquis pour une véritable éclosion des industries culturelles et créatives en Côte d’Ivoire.
Selon la cheffe projet musique, responsable du département des Industries culturelles et créatives de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Shérine Greiss, cette réunion initiée par sa structure, en collaboration avec l’UEMOA, a pour but de développer le secteur de la musique et faire de lui, un levier de croissance économique et sociale.
Le directeur général du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), Karim Ouattara, a souligné que cette rencontre leur a permis de comprendre les insuffisances, de faire l’état des lieux et de trouver des solutions au niveau régional pour mieux adresser la problématique du développement de la filière musicale en Afrique.
Durant deux jours, les acteurs culturels des pays membres de l’UEMOA se sont penchés sur la situation de l’industrie musicale afin de proposer des mesures correctives qui aideront à sortir la filière de sa profonde léthargie dans laquelle elle est plongée depuis des années.
Les politiques culturelles sont un outil indispensable pour assurer une juste redistribution des revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur, comme le permettent les droits d’auteur, ou pour stimuler une filière spécifique grâce à un cadre réglementaire de qualité, note t-on.