Ce projet vise à contribuer, à travers le dialogue communautaire, à l’inclusion sociale des jeunes et à consolider la cohésion sociale dans les communes de Yopougon et Abobo, deux communes de la capitale économique ivoirienne où le tissu social a été fragmenté en raison des récentes crises politiques vécues par la Côte d’Ivoire.
Ainsi, pendant ces trois années, plusieurs actions ont été réalisées.
Il s’agit entre autres de 16 sessions de formation sur les thématiques liées à la démocratie, à la gestion des conflits et à l’inclusion sociale des jeunes au profit de 662 personnes, 45 activités de dialogues communautaires au profit de 5890 leaders communautaires, 40 activités d’échanges de concertation et 55 activités d’éducation à la paix.
‘’ Pour nous, aujourd’hui c’est une satisfaction parce que les indicateurs que nous nous sommes donnés au démarrage du projet ont été et pour certains, ont été dépassés.
Pour preuve je peux vous dire que nous avons pu réaliser plus de 40 sessions de dialogues communautaires. L’un des points majeurs sur lequel nous avons mis l’accent lors de projet, c’est le volet inclusion sociale des jeunes. Ce volet a été un succès total d’autant plus qu’il a permis de mettre en place des mécanismes pour permettre aux jeunes de lancer leurs initiatives entrepreneuriales’’, a indiqué Dr Bamba Lassiné, le représentant pays de AVSI-CI.
Il a précisé, par ailleurs, que les jeunes qui participent à ce projet sont les jeunes en situation de vulnérabilité et qui ont été affectés par les crises socio-politiques ivoiriennes de ces dernières années.
Quant à Anne Cathérine Claude de l’Union Européenne ( UE), elle a expliqué dans la même veine que ce projet permettra d’apporter la cohésion sociale dans ces deux communes d’Abidjan.
‘’ Nous, en tant que UE, nous sommes contents d’accompagner ce projet.
Nous accompagnons la société civile en tant que partenaire privilégié parce qu’on les considère comme des partenaires à part entière.
Ce projet là, c’est pour permettre aux jeunes des communes d’Abobo et Yopougon et la société civile de dialoguer avec les autorités pour apporter la cohésion sociale’’, a dit Mme Cathérine Claude.
L.Barro
