Le ministre ivoirien de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi a décidé de mettre en place un programme national de renforcement des capacités des acteurs publics et privés pour moraliser la vie publique en Côte d’Ivoire et lutter contre la corruption’’, indique une note d’information transmise lundi à Abidjan.net.
M. Zoro Bi a fait cette annonce à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre la corruption (JILC 2022) qui a eu lieu le 09 décembre dernier à Abidjan.
Selon la note, ce programme national de renforcement des capacités des acteurs publics et privés baptisé ‘’ Moralis’’ a pour objectif de préparer les citoyens et l’ensemble des populations à réagir avec plus d’efficacité face aux situations de corruption.
Par ailleurs, a ajouté le document, il vise aussi la moralisation de la vie publique et sensibilise aux valeurs de responsabilité, de redevabilité et de reddition des comptes.
Ainsi, ce programme se décline en 4 principales caractéristiques, 6 principes directeurs et 44 thématiques de formation et a été élaboré à travers des ateliers de co-création qui se sont tenus durant neuf semaines avec l’ensemble des parties prenantes de la société ivoirienne des secteurs public et privé.
‘’ Si nous voulons que nos générations futures vivent dans un environnement où la confiance et l’équité envers tous soient un facteur de croissance de notre économie et un vecteur d’appui aux grands chantiers de l’Etat, il revient à chacun de s’impliquer du mieux possible dans la lutte contre ce fléau’’, a exhorté M. Zoro Bi.
‘’ Ce plan se veut inclusif et participatif en vue d’impliquer aussi bien les acteurs publics que privés dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance’’, a également expliqué la note.
Placé sous le thème ‘’ Lutte contre la corruption : nécessité d’une réponse globale pour une Côte d’Ivoire plus compétitive’’, cette célébration a été présidée par Eugène Aka Aouélé, le Président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) qui représentait Tiémoko Meyliet Koné, le vice-Président ivoirien.
Ce dernier, à en croire la note, a invité la conscience collective à s’impliquer dans la lutte contre la corruption.
De son côté, Gustave Diasso, le représentant résident de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (UEMOA) a félicité la Côte d’Ivoire pour son engagement dans la lutte contre la corruption.
Quant à Philippe Poinsot, le coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, il a fait remarquer que beaucoup reste à faire pour l’éradication de la corruption.
C’est pourquoi, il a réaffirmé le soutien de son institution aux actions du gouvernement ivoirien dans la lutte contre la corruption.
L.Barro