Yamoussoukro, Un programme de formation de personnels hautement qualifiés à la valorisation des déchets agricoles et ou industriels en produits à haute valeur ajoutée (FGéPro) a refermé ses portes mardi 17 janvier 2023 à l’institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB).
Ce programme financé par le centre de recherche pour le développement international du gouvernement Canadien a permis de former 100 jeunes dont 45% de femmes en master et doctorat pour leur permettre d’atteindre un niveau de connaissances élevé et suffisant pour appuyer les entreprises dans lesquelles ils vont être embauchés pour gérer la question du traitement et de la valorisation des déchets.
Au terme de ses quatre années d’existence, le FGéPro enregistre également une soixantaine de publications scientifiques, indique-t-on.
« Une dizaine de projets ont fait l’objet d’immersion dans les entreprises qui se les sont approprié pour accroitre leurs capacités en termes de traitement et de valorisation de leurs déchets », s’est félicité le directeur de l’école doctorale polytechnique, Prof Yao Benjamin.
Selon le directeur général de l’INPHB, Moussa Abdoul Kader Diaby, le programme a débouché sur le développement de nouveaux procédés qui peuvent servir dans le secteur industriel.
Yao Benjamin espère que d’autres projets vont suivre pour aller plus loin, notamment en ce qui concerne le transfert de technologie des résultats acquis vers les entreprises.
Il a surtout favorisé la collaboration entre universités de la sous-région et «des entreprises nationales qui ont collaboré aussi bien dans le cadre de stages que des projets d’études bien spécifiques ».
Le projet FE se finalise mais un projet plus global sur la valorisation des déchets en produits à haute valeur ajoutée reste en cours d’exécution à l’INPHB, rappelle-t-on.
La représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Ouattara Soro Fatou, a salué à travers ce projet, « une belle initiative qui s’inscrit éloquemment dans la vision du ministre Adama Diawara qui est de faire de la valorisation des résultats de la recherche le moteur du développement socio-économique ».
(AIP)
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