Dans le cadre de son concept baptisé " Le dimanche de la solidarité ", le ministère de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, dirigé par Myss Belmonde Dogo, a sillonné 10 familles dans les communes de Yopougon et d’Abobo le dimanche 05 février. Selon la ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, cette activité consiste à visiter des familles et des communautés vulnérables, défavorisées et sinistrées, afin de partager leurs moments de peine mais aussi de joie. De la commune d’Abobo, précisément au quartier Banco à Yopougon Micao en passant par N’dotré et Assanvon, le carnaval de la solidarité a suscité larmes de joie tant chez les bénéficiaires que dans la délégation ministériel. A Yopougon Micao, précisément à l’Epp Dominique Ouattara où la ministre a fait un don composé de vivres et de non vivres à plus de 200 ménages vulnérables, la ministre a fait savoir que le choix de Yopougon n’est pas fortuit. « La commune de Yopougon qui, du reste, est la plus grande de notre pays, est une localité cosmopolite abritant outre les autochtones Ébrié, toutes les communautés ivoiriennes et étrangères. Malgré cette population hétéroclite dont les interactivités auraient pu être source de conflits, la cité garde fièrement le statut d’une localité solidaire ; une localité où les différentes populations ont su intégrer les valeurs de solidarité ; une commune où la Solidarité est la chose la mieux partagée. Ainsi, en venant à Yopougon, nous enfonçons tout simplement une porte déjà ouverte car vous êtes vous-mêmes des populations très solidaires les uns avec les autres. Cela est de notoriété », a-t-elle dit. Elle a également tenu à rappeler qu’une société sans solidarité ressemble à un fromager sans racines. Un géant aux pieds d’argile.
« La solidarité est le ciment de toute communauté humaine, un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unit le destin de tous les hommes les uns aux autres.
Ce défi, la belle cité de Yopougon a su le relever ; elle qui a su surmonter les différences pour parvenir à former une société harmonieuse et solidaire malgré leur statut de population vulnérable. »
Fauteuils roulants, congélateurs, riz, glacières, matelas, chaises, huiles et plusieurs autres objets ont été offerts par le ministère. « Je reste convaincue que si la solidarité intègre le quotidien des Ivoiriens comme nous le faisons à travers le pays , elle pourrait constituer la conscience des groupes sociaux comme moyen d’éducation vers une société plus solidaire. C’est justement l’enjeu de la pratique de cette solidarité au sein de nos communautés. C’est à ce prix qu’elle devra être perçue comme une réponse nouvelle à apporter à l’idéal de l’Ivoirien nouveau dans la perspective d’une Côte d’ Ivoire nouvelle », a-t-elle indiquée.
DRC
