Abidjan, Les cours ont repris au lycée Sainte Marie d’Abidjan, mercredi 8 février 2023, après 48 heures d’arrêt de travail, décidé par le personnel de l’établissement, suite à la bastonnade de la responsable de Division (éducatrice) du niveau 5ème du lycée Sainte Marie, Mme Y.J, a constaté l’AIP jeudi.
Selon le proviseur Coulibaly Epouse Ouattara Georgette, les faits remontent au 3 février quand elle a reçu l’appel de l’une de ses responsables de Division du niveau 5ème, Mme Y.J, en pleurs, l’informant de l’agression dont elle était l’objet, dans son bureau, de la part d’une parente d’élève, Mme G..
La responsable de l’établissement se précipite avec sa secrétaire au bureau de l’éducatrice mais constate qu’elle avait déjà pris ses jambes à son cou. Jointe au téléphone par le proviseur, la mère de l’élève retourne dans le bureau des éducatrices pour donner sa version des faits.
Mme G. nie les faits et affirme qu’elle n’a pas porté main à l’éducatrice et qu’elle a juste pris son sac. Face au refus de « l’agresseuse » d’avouer, Mme Coulibaly demande à la mère de l’élève de rentrer chez elle, ajoutant que l’affaire allait suivre son cours.
Le proviseur rend compte à la Directrice régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DRENA) Abidjan 1, Abraham Pongathié. Un certificat médical a été délivré à Mme Y.L après le scanner. Selon le proviseur, elle porte actuellement une minerve à cause des violents coups reçus et bénéficie d’un arrêt de travail de 10 jours.
L’éducatrice agressée porte plainte et en guise de protestation, le personnel de l’établissement a décidé de l’arrêt des cours pendant 48 heures.
Avant la reprise, des rencontres avec les élèves, les professeurs et des parents ont été multipliées pour apaiser les uns et les autres, a expliqué Mme Coulibaly.
La présence de Mme G. au lycée Sainte Marie fait suite à une convocation du bureau des éducateurs à propos de la vente de timbres de la fondation Raoul Folléreau, dont sa fille A. K , en classe de 5è, s’était chargée à titre bénévole. Le montant déclaré par l’élève a été remis en doute par l’éducatrice qui a fait appel à sa mère pour compromis qui, malheureusement, a fini par la bagarre.
(AIP)
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