« Aucune société ne peut se développer sans l’apport des femmes ». « Le meilleur est le plus utile d’entre nous ». Voici deux assertions fortes du prédicateur musulman Dr Abdoul Madjid. Avant les deux conférences qu’il va prononcer les 4 et 11 mars 2023 respectivement au cinéma Majestic Ivoire du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire et à l’amphi A du District de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, l’éminent orateur religieux a animé une conférence de presse le samedi 18 février 2023 au siège du Conseil supérieur des imams (Cosim). Il a notamment expliqué les raisons qui l’ont amené à accepter l’invitation de Sydney Conceptuel pour participer à la 2e édition de la Baraka (bénédiction, grâce). « Dr Abdoul Madjid est heureux de voir bon nombre de personnes, hommes et femmes, embrasser l’islam et se ranger dans le droit chemin et à la lumière de la parole d’Allah comme inscrite dans le saint et noble Coran. Après avoir hésité, nous avons été convaincus par le sérieux qui était autour de l’invitation de Sydney Conceptuel », a expliqué M. Buyi, collaborateur du guide congolais. Avant d’ajouter : « Dr Abdoul Madjib a déjà managé beaucoup d’évènements dans le cadre de l’épanouissement et l’émancipation de la Dawa, l’appel à Dieu de la part de certains pays d’Afrique. L’évènement Baraka est la suite de son action ».
Pendant son speech, l’hôte de Fatim Sidimé, la Directrice générale de Sydney Conceptuel, est vite entré dans le vif du sujet. Autour du premier thème de son rendez-vous d’Abidjan à savoir ‘’La femme, quelle attitude face à l’islam, nos traditions locales et l’influence de la culture occidentale ?’’, Dr Abdoul Madjid, a donné un bel aperçu ce que les auditeurs pourront suivre à sa conférence du 4 mars prochain. « Nous allons parler de la femme de façon générale. Ça tombe à pic car nous sommes dans le mois de la femme. Avec le 8 mars comme la journée internationale des droits de la femme. Laissez-moi vous dire que la femme en tant qu’être humaine, est plus vieille que le décret des Nations unies instituant la Journée du 8 mars. Aucune société ne peut se développer sans l’apport des femmes », a-t-il tranché. Quant au second sujet qu’il développera le 11 mars à l’Université Félix Houphouët-Boigny autour de la ‘’Cohésion sociale et cohabitation pacifique’’, Dr Madjib a été plus que clair. « S’engager pour la cohésion sociale et la cohabitation pacifique est un devoir sacré pour tout musulman. Le meilleur des hommes aux yeux de Dieu, c’est être utile aux autres. La faiblesse de la foi et le non-respect des droits des femmes font partie des éléments de l’affaiblissement de la cohésion sociale », a soutenu l’éminent orateur.
Avec ces brèves introductions de l’invité principal, les débats de la 2e édition de Baraka s’annoncent houleux. Selon Fatim Sidimé, Baraka a vu le jour dans le but de mettre en avant les valeurs de l’islam. La première édition s’est déroulée autour d’un diner avec des convives constitués de chefs religieux, de musulmans et de non musulmans à la salle des fêtes de la mosquée d’Aghien à Cocody 7e Tranche. « Après ce premier coup d’essai, Baraka a décidé de s’inscrire dans des évènements qui ont pour but de valoriser nos cultures mais aussi nos fondamentaux religieux. Nous voulons démontrer la valeur de notre religions et impacter le mental de nombreux jeunes. On s’attend à voir émerger une nouvelle génération de musulmans », a souhaité Fatim Sidimé. Avant d’indiquer : « Cette année, on remet le couvert. On a pensé investir mais également faire de l’éducation. Si on a beaucoup de femmes et d’hommes qui sont bien éduqués sous les principes religieux, c’est sûr qu’on va éviter plusieurs tares de la société ».
Dr Abdoul Madjid Kasogbia est un théologien, prédicateur musulman de la République démocratique du Congolais.
Ak