"Cette année est un mois béni. C'est un mois de jeûne pour les catholiques, et un mois de jeûne pour les musulmans.... Priez pour que les problèmes que nous avons connus s'éloignent de notre pays". Ainsi plaidait, partout où il est passé, le 29 mars dernier, l'ex ministre Justin Katinan Koné, à l'occasion de la série de visites, "de courtoisie, de soutien et sans arrière pensée politique" entamées auprès des communautés musulmanes de Port-Bouët. Lesquelles visites étaient doublées d'importants dons de sucre, de lait, de vivres nécessaires à la rupture du jeûne chez les plus démunis de chaque communauté religieuse ainsi que de partages de repas avec les leaders et quelques fidèles.
Aussi bien à Gonzagueville, chez l'Imam Ibrahim Bamba, de la mosquée Diawara, qu'à la mosquée Rahmat de Jean-Folly de l'Imam Kassoum Guiro, ainsi que dans la dizaine d'autres mosquées qui l'ont accueilli, le ministre Katinan Koné a été touché par la convergence de vue (avec ses hôtes) sur les questions d'intérêt commun : celles qui privilégient le retour à la paix dans un vivre ensemble sans exclusive. Si donc pour Katinan Koné, "là, où il y a la paix, il y a la prière", grâce à quoi, "Dieu va tourner son regard vers notre pays", il y a donc matière, toujours selon lui, à inviter nos guides religieux à prier sans cesse pour notre pays.
Ce 29 mars donc, les prières ont surabondé dans les deux sens pour une Côte d'Ivoire hors d'atteinte des troubles de toutes sortes. Face au ministre Katinan Koné, "venu partager cet instant pour renforcer les liens qui nous unissent désormais, afin que Dieu apporte la paix et sa miséricorde à la Côte d'Ivoire", les différents imams, comme s'ils s'étaient passés le mot, et s'appuyant sur la prière mère du Coran, ont formulé des prières de succès à l'endroit de celui-ci, sollicitant, par ailleurs, l'intercession de Allah, afin qu'il guide et oriente ses intentions pour le bonheur de la commune de Port-Bouët, et pour la Côte d'Ivoire, notre pays..
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