Le Mouvement des Jeunes d'Agnissankoi (MJA) a effectué sa traditionnelle cérémonie de rupture collective ce 24e jour du mois béni de Ramadan de l’année 1444 de l’hégire le samedi 15 avril 2023 au sein du collège Sainte Foi d'Abobo Avocatier.
Après une brève exhortation sur l'importance du don de soi en islam et l'aumone, l'Imam Idriss Traoré a conduit la prière de "Maghreb", avant le partage du repas de jeûne. En effet, la bienfaisance est si importante que le prophète lui a consacré une sourate. Aux dires du guide religieux, les musulmans doivent saisir l’occasion du mois de jeûne pour partager ce qu’ils ont, même si cela est peu. « C’est en cela que ALLAH SOUBAHANA WATALLAH nous accorde sa grâce et sa bénédiction.'', a-t-il confié.
'' La rupture collective que nous organisons ce jour a pour objectif de consolider d’une part la fraternité au sein de notre communauté musulmane et d’autre part de consolider la fraternité entre la communauté musulmane et les frères et sœurs des autres confessions religieuses à Agnissankoi.'' a déclaré le président du MJA, Vamara Dembélé.
Pour lui, le ramadan est un moment de partage. C'est pourquoi, il a exhorté les membres de l'Association à redoubler de générosité et exceller en don de soi pendant ce mois. ''Allah qui ne manque jamais ses promesses nous récompensera. Je voudrais vous remercier pour votre engagement et tous vos efforts pour la bonne marche de l’association.'', a-t-il lancé.
Solidaire des populations démunies en cette période de jeûne musulman, le Mouvement des Jeunes d'Agnissankoi (MJA) a effectué son deuxième acte du don de vivre aux familles musulmanes et non musulmanes un jour avant cette tradiontionellle rupture de jeûne collective.
Le Mouvement des Jeunes d'Agnissankoi (MJA) a pour objet, la promotion du civisme, le vivre ensemble, la défense des valeurs africaines, la contribution à l’essor d’un climat apaisé, l’aide à l’insertion socio-professionnelle des jeunes, la contribution à la création et au financement des activités génératrices de revenus.
Cyprien K.
