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Politique Publié le lundi 17 avril 2023 | Abidjan.net

Crise postélectorale de 2010-2011: Simone Gbagbo explique les heures chaudes dans le Bunker du palais présidentiel

© Abidjan.net Par Anon D
Les populations de Gagnoa au domicile de l`ex première dame Simone Gbagbo
Les populations de Gagnoa avec à leur tête plusieurs cadres dont Guikahué et Djédjé Bagnon apportent leur soutien à Simone Gbagbo, ce jeudi 30 aout 2018.

Dans une interview qu'elle a accordée au confrère 7info, le 15 avril 2023, Dr Simone Ehivet Gbagbo est revenue sur l’épisode du séjour dans la résidence présidentielle sous bombardement pendant la crise postélectorale de 2010-2011.

 

C'est avec un air de soupir que Dr Simone Ehivet Gbagbo a révélé l'atmosphère dans laquelle baignait sa famille, ses proches et le couple présidentielle d'alors durant les heures chaudes de la guerre.

« Ce n’était pas un bunker. C’est un bâtiment qui est très bien construit et dans le sous-sol, il y avait tout un espace pour la tuyauterie et autres. C’est là-bas que nous nous sommes réfugiés », a précisé l'ex première dame ivoirienne.

 

À en croire Simone Gbagbo, rien ne présageait une sortie de crise facile pour les occupants du ''bunker''. « Ce n’était pas facile. Nous sommes descendus dans le sous-sol à partir du moment où les bombes ont commencé à éclater sur nos têtes, c’est-à-dire à partir de fin mars 2011. C’est là que nous descendons dans le sous-sol. Et à partir de ce moment ça n’a pas été facile. », explique-t-elle.

 

Aux dires de l'épouse de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, à un moment, la résidence présidentielle sise à Cocody quartier Ambassade abritait environ 400 personnes composées de soldats et des hommes politiques. Selon elle, ce qui augmentait la peur, était le stress, l’anxiété... ''Je vous donne un exemple. Un incendie s’est déclenché car des véhicules qui étaient garés à côté du bâtiment ont brûlé parce qu’il y avait des munitions et lorsque les bombes sont tombées sur ces véhicules. Les munitions ont donc explosé et l’onde d’explosion a aussi fait exploser la vitre du bâtiment. Dès cet instant, nous étions dans le feu », raconte Simone Gbagbo.

 

L’ex-première Dame a confessé que la religion avait une place prépondérante dans cette ambiance de terreur.« Quand vous êtes dans une telle ambiance, naturellement vous priez pour que le ciel ne vous tombe pas sur la tête », dit-elle. 

 

Cyprien K.

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