2023, année de la jeunesse. Cette vision du président Alassane Ouattara est traduite en actes concrets par Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique. Mais dans la région du Sud-Comoé, cette vision du chef de l’Etat se présente comme une continuité tant le président du Conseil régional, Dr Aka Aouélé en a déjà fait son cheval de bataille à travers plusieurs initiatives, dont la bonne exécution de la phase 1 du projet C2D-Emploi-Jeunes. C’est pourquoi, cette région a été choisie pour abriter, hier, la phase 2 dudit projet qui va s’étendre aux 31 régions de Côte d’Ivoire. En collaboration avec l'Agence française de développement (AFD), cette cérémonie a pour objectif de soutenir et amplifier les dispositifs existants d'accompagnement des jeunes âgés de 18 à 40 ans vers l'emploi. La phase 1 du projet C2D Emploi des jeunes réalisée sur la période de 2013 à 2021, a permis l'insertion de 19 261 jeunes bénéficiaires soit un taux de réalisation de 104,1 %. La phase 2, financée à hauteur de 21,8 milliards FCFA, cible 30 100 jeunes. Le projet était prévu s'achever le 30 juin 2022" mais une prorogation de 24 mois a été convenue avec l'AFD. Au niveau de la région du Sud-Comoé, ce sont au total 820 jeunes hommes et femmes âgés de 18 à 40 ans qui bénéficient du projet.
Au lancement hier, en présence de Nanan Tanoé Amon, président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels, Jean Louis Moulot a dit l’adhésion de Grand-Bassam à soutenir la vision du Gouvernement. Adjé Joseph, coordonnateur régional du Projet, a rendu hommage au corps préfectoral qui s’est réellement impliqué. Dr Herman Toualy, coordonnateur du BCP emplois, a indiqué que toutes les régions seront prises en compte. Aussi, a-t-il relevé la spécificité du Sud-Comoé : région stratégique ayant deux villes touristiques (Grand-Bassam et Assinie) mondialement connues, modèle pour le BCP, parce que disposant d’une cellule projets qui gère tous les Projets et dont les autres régions doivent s’inspirer, le président de la Région du Sud-Comoé est aussi le président de l’Association des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI). A tout cela s’ajoute une urbanisation accélérée qui oblige à être imaginatif. Des témoignages de jeunes ayant réussi, ont édifié le public. « Il n’y a pas de sot métier. N’allons pas chercher ailleurs, il y a du boulot chez nous ici, allons chercher pour nous », a dit Coulibaly Assita qui, après le projet Thimo(nettoyage des plages) de Bassam, est codétentrice d’un service de location de bâches et de chaises. « Ne doutez plus, le projet existe et il est vraiment fiable » a déclaré Anoma Daniel d’Assinie, qui attend son financement. Le président Aka Aouélé a invité les jeunes à « s’approprier ce projet »et de développer « un comportement exemplaire avec un bon remboursement pour que d’autres jeunes puissent bénéficier ».L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Christophe Belliard, a indiqué ceci : « Le président Ouattara a décrété 2023, année de la jeunesse. Donc, il faut le faire. Et comme c’est une priorité pour la Côte d’Ivoire, c’est une priorité pour la France en Côte d’Ivoire. » Jusqu’au 3ème CD2, c’est la somme de 51 milliards de Fcfa que la France va débourser. Le ministre Mamadou Touré qui a clos la série des allocutions, a rendu un vibrant hommage au président Aka Aouélé qui « n’a pas attendu l’Etat » avant d’agir. Il a salué la France, avant de relever de gros investissements du "PS Gouv" et bien d’autres projets qui ont permis aux jeunes d’avoir des emplois. Il a rassuré les 50 jeunes des THIMO qu’ils seront les premiers à être financés. Enfin, il a dit compter sur le courage, la capacité des jeunes à donner le meilleur d’eux-mêmes pour réussir.
DIARRASSOUBA SORY
In Le Nouveau Réveil / Jeudi 20 avril 2023 - N°6337