Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a pris officiellement position dans cette affaire opposant Kalou Bonaventure à certains arbitres de Côte d’Ivoire. Idriss Yacine Diallo a profité d’une question, lors de la conférence de presse de la présentation de l’état des lieux des 12 mois passés à la tête de la FIF, pour “défendre’’ son collaborateur, le lundi 08 mai dernier. « Nous avons des textes, les textes de la Fédération ont été élaborés par le Comité de normalisation. J’irai plus loin pour dire qui a désigné la Normalisation ? C’est la FIFA. Vous vous souvenez que la Normalisation a soumis les textes, et qu’à un moment, les clubs ont dit non. Nous voilà ce qu’on veut en ce qui concerne le collège électoral et les voix. Les clubs ont voté à l’Assemblée générale (...) La FIFA a imposé qu’on refasse une Assemblée générale pour mettre en œuvre la décision qu’eux, ils ont décidé en l’occurrence la modification des conditions d’éligibilité. Et cela a été pris en compte. Quand tout ça a été pris en compte, le Comité de normalisation a présenté donc les statuts à la FIFA qui ont été validés par la FIFA. Et ces statuts-là, validé par la FIFA, c’est ce que nous mettons en œuvre », a-t-il dit. Yacine Idriss Diallo, continuant a soutenu qu’il n’y a pas de conditionnalité basée sur l’arbitrage. « Dans nos statuts, il n’y a aucune conditionnalité d’être arbitre, anciens arbitres ou arbitres expérimentés pour être président de la Commission d’arbitrage. Ce n’est pas dans nos statuts. Dans nos statuts, la seule condition, pour être président d’une des 16 Commissions permanentes, c’est d’être membre du Comité exécutif. Il est écrit noir sur blanc, qu’il faut être membre du Comité exécutif. Kalou Bonaventure, ancien joueur, est membre du Comité exécutif. C’est à ce titre que j’ai proposé qu’il occupe cette fonction parce que vous êtes sans ignorer que dans le Comité exécutif, il y a plusieurs présidents de clubs. Je ne pouvais pas donner la présidence de cette Commission à un président de club », a-t-il poursuivi. Il a terminé par appeler à mettre fin à cette polémique. « La nomination de Kalou est conforme à nos textes et pour l’instant, notre constitution, notre bible ce sont nos statuts. Et nous sommes en totale conformité avec nos statuts. »
DRC