Abidjan, Après ‘’L'affront’’ sorti à Vallesse Éditions qui a valu à l'auteur une mention spéciale au prix du jeune écrivain Bernard B Dadié, Abdala Koné publie ‘’Crime de lèse- majesté’’ chez Les Éditions Calebasses.
A 36 ans, Abdala Koné est un amoureux de poésie qui passe le clair de son temps libre à l'écriture. Qu'écrit-il ? Généralement de la poésie. La poésie, selon lui, est sa vie. Toute sa vie. Raison pour laquelle, pas un seul jour ne passe sans qu'il ne plonge sa plume dans l'encre de ses émotions. C'est fort de cela qu'il a décidé de prendre sa lyre afin d'enchanter tous les cœurs, même les plus insensibles.
‘’Flamme d’amour’’, ‘’Senteurs lyriques’’, ‘’Poèmes sous hypnose’’, ‘’Bouquet à fleur de peau’’, ‘’Bruissements’’ des recueils poétiques auxquels vient s’ajouter son dernier roman ‘’Crime de lèse-majesté’’ édité en mars 2013 (le troisième), font d’Abdala Koné, un jeune écrivain aux dents longues, dont le stand à la 13è édition du Salon international du livre d’Abidjan (Sila 2023) ne désemplit pas.
Crime de lèse-majesté ! Titre évocateur et engageant. A l'évidence, ce titre entraîne le lecteur dans des questionnements qui taraudent l'esprit de tout amoureux lambda du livre. Pourquoi crime de Lèse-majesté ? Quelle Lèse-majesté ? Est-ce une offense contre Dieu? Est-ce un crime politique?
L'image de la première de couverture présente un masque ancestral. À travers ce paratexte, se dessine une quête d'identité, une quête identitaire. Comme on le voit, Crime de lèse-majesté est un roman grinçant débordant de vie et d'énergie.
Cet ouvrage est non seulement un cheminement mais un rite d'exorcisme. C’est l’histoire d’un chef qui découvre sur le tard qu'un quidam vient de profaner le fétiche protecteur du village. C'est le branle-bas total.
Car les conséquences de cet acte sont lourdes et peuvent entraîner des calamités, des représailles des Dieux. Et même la chute du chef. Craignant de perdre sa crédibilité et son pouvoir, le chef mène une enquête pour trouver le coupable afin que celui -ci soit puni sévèrement.
La trame de l’ouvrage du jeune auteur, Abdala Koné, telle un labyrinthe plonge par moments le lecteur averti dans un univers onirique. Mais, au fil des pages, ce récit aux relents poétiques se transforme en une sorte de fresque romanesque...
L'écriture de cette œuvre de 137 pages est facile à comprendre car une phrase par ligne donne une connotation poétique au roman, ce qui renforce l'originalité et l'émotion.
HS/ls/Top News Africa