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Économie Publié le mardi 16 mai 2023 | Top news Africa

La BAD consacre ses Assemblées annuelles 2023 au climat et à la croissance verte en Afrique

© Top news Africa Par DR
Le siège de la BAD à Abidjan ( Côte d`Ivoire)

La 58e Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) et la 49e réunion du Fonds africain de développement (FAD) se dérouleront du 22 au 26 mai 2023 à Charm el-Cheikh, en Égypte, sur le thème «mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique».


Ce thème décliné en plusieurs sous thématiques permettra d’identifier les secteurs clés qui contribuent à la croissance inclusive et au développement durable en Afrique, avec un accent particulier sur les pays à faible revenu, les pays à revenu intermédiaire, les pays en transition, les pays riches en ressources minérales ou les pays exportateurs nets de pétrole.


Selon la BAD, si l'Afrique parvient à réaliser une croissance inclusive et un développement durable, elle pourra sortir des millions de personnes de la pauvreté et offrir un avenir meilleur à ses citoyens.


Ces préoccupations sont au centre des priorités de la banque qui s’est engagée à soutenir les pays africains à réaliser une croissance inclusive et un développement durable sur les cinq piliers que sont «éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie», «nourrir l’Afrique», «industrialiser l’Afrique», «intégrer l’Afrique», et «améliorer la qualité de vie des populations en Afrique».


Mais parmi les questions clés qui seront au centre des échanges à Charm el-Cheikh, subsiste celle du financement. 


Aujourd’hui encore, la capacité des pays africains à mobiliser des ressources domestiques est assez limitée, en raison d’économies peu diversifiées, de la persistance des flux financiers illicites, d’un accès plus difficile aux marchés internationaux des capitaux, et surtout d’une concentration des ressources nécessaires au développement.


« C’est pour cela que la Banque africaine de développement continue de plaider activement pour une plus grande déconcentration des ressources de l’aide publique au développement et un rôle plus accru des banques multilatérales de développement à caractère régional » rapporte la banque dans une note.


Un échange préliminaire de haut niveau entre la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement, l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) s’est récemment tenu sur les actions clés à entreprendre pour parvenir à une croissance inclusive et au développement durable. 


En Égypte, les participants pourront examiner la manière d’assurer une croissance nominale plus robuste, de développer un secteur financier au service des entreprises locales, et de définir enfin, une stratégie d’endettement pour les pays africains permettant de mobiliser davantage de ressources.


Parvenir à offrir un avenir inclusif et durable pour les populations africaines est un défi complexe et multifacettes. 


La Banque africaine de développement plaide pour une approche globale et une participation de toutes les parties prenantes. Au premier rang, on retrouve les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les partenaires internationaux. 


Les discussions prévues à Charm el-Cheick seront une occasion de renforcer la mobilisation des idées et d’avancer dans les solutions au service de cette ambition.


MM/ls

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