Botro (AIP)- Les cas de grossesses en cours de scolarité ont fortement baissé au cours de cette année scolaire 2022-2023 dans le département de Botro, selon un bilan des acteurs et partenaires du système éducatif.
Il ressort de ce bilan que 55 cas de grossesses ont été enregistrés dans l’ensemble du département de Botro à un peu plus d’un mois de la fin de l’année scolaire en cours contre 136 cas l’année scolaire 2021-2022, soit une baisse de 81 cas.
Cette baisse est la résultante de l’action conjuguée de ces acteurs et partenaires locaux du système éducatif. Ils ont mené plusieurs campagnes d’information et de sensibilisation sur les conséquences néfastes des grossesses précoces ou en cours de scolarité. Ils ont également sensibilisé les jeunes filles sur l’importance des méthodes contraceptifs dans la lutte contre les grossesses non désirées.
« Nous avons mené plusieurs actions de sensibilisation relatives aux grossesses précoces en milieu scolaire. Nous avons expliqué aux adolescentes l’importance des méthodes contraceptives. Les sages-femmes nous ont beaucoup aidé dans ce sens », a fait savoir la responsable de la direction de la mutualité et des oeuvres sociales en milieu scolaire (DEMOSS) de l’inspection de l’enseignement primaire et préscolaire (IEPP) de Diabo, Bertine Yao N’guessan.
Pour sa part, tout en se réjouissant pour ce résultat satisfaisant, la sage-femme majore de la maternité de l’hôpital général de Botro, Kouadio Amenan Nathalie, appelle l’ensemble des acteurs et partenaires locaux du système éducatif à maintenir la mobilisation contre ce fléau des grossesses en cours de scolarité afin d’atteindre zéro cas de grossesse dans les établissements scolaires du département de Botro.
Les membres de l’association des jeunes résidents et ressortissants de Botro (AJ2RB) qui sont également engagés dans cette bataille contre les grossesses en cours de scolarité n’entendent pas baisser la garde. « Nous allons poursuivre nos efforts de sensibilisation contre ce phénomène des grossesses en cours de scolarité parce que notre objectif majeur est celui de rehausser le taux de réussite de la jeune fille, car ces grossesses non désirées constituent un frein dans le parcours des adolescentes en milieu scolaire », a promis le président de cette organisation de jeunesse, Ouattara Adama.
Trois mille cinq cent quatre-vingt-huit cas de grossesses en cours de scolarité ont déjà été enregistrés au plan national au cours de cette année scolaire 2022-2023, révèle-t-on.
(AIP)
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