L’Organisation internationale du travail (OIT) a organisé un "Café-médias" à Grand-Bassam, du 5 au 6 juin 2023. Cet atelier qui a réuni une vingtaine de journalistes, blogueurs et étudiants de l’ISTC, a permis la mise en place d’un réseau des "Journalistes spécialisés en emploi et travail décent". Riche en diverses présentations d’experts nationaux (en salle) et internationaux (par vidéo conférence), ce conclave a aidé non seulement à en savoir plus sur les objectifs et les missions de l’OIT, mais aussi de connaître le mécanisme de signature de conventions internationales. « La Côte d’Ivoire est à jour de tous les rapports annuels. Toutefois dans la mise en œuvre des conventions, la perfection n’est pas de ce monde. C’est une quête perpétuelle. Les Etats connaissent parfois des contraintes. L’OIT est une organisation tripartite. Chaque Etat est représenté par deux membres de son Gouvernement, un représentant des travailleurs. C’est la Conférence internationale des Etats qui adopte les conventions au 2/3. On demande à chaque Etat de faire ses commentaires. C’est démocratique. On s’accorde sur le caractère contraignant ou non. Mais la ratification est un acte de souveraineté », a indiqué un présentateur. Tout en précisant qu’ils existent 138 conventions sur le travail des enfants et l’application des conventions est flexible en fonction des pays. Concernant d’autres conventions, surpris, des journalistes ont déploré le manque de politique d’immigration en Côte d’Ivoire, dans un projet sur l’immigration contrairement à deux autres pays de la sous-région avec lesquels notre pays partage ledit projet.
DIARRASSOUBA SORY