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Économie Publié le vendredi 23 juin 2023 | Le Nouveau Réveil

Mévente de la noix de cajou : Adama Coulibaly, Dg du Conseil coton-anacarde, accuse les politiques

© Le Nouveau Réveil Par FN
Filière cajou : conférence de presse relative à la commercialisation de la noix de cajou au titre de la campagne 2023
Abidjan le 22 juillet 2023. Le conseil du coton et de l'anacarde a organisé ce jeudi, une conférence de presse relative à la commercialisation de la noix de cajou, au titre de la campagne 2023 à Cocody

La mévente de la noix de cajou est sous les rampes de l'actualité, ces derniers mois. Une situation qui impacte considération les producteurs de la noix de cajou. Face à cet état de fait, le directeur général du Conseil coton-anacarde était face à la presse, hier jeudi 22 juin 2023. Il a relevé que cette mévente du cajou est due à la crise économique que connaît le monde. « La commercialisation de la noix de cajou se déroule dans un contexte international de crise économique marquée particulièrement par une demande en amande de cajou inférieure à l'offre du fait principalement de la baisse de la consommation mondiale, qui est un effet de la hausse de la baisse des coûts de l'énergie au plan mondial », a expliqué Dr Coulibaly Adama. 


Par ailleurs il a dressé le bilan de la campagne 2023. « En termes de bilan, la stratégie adoptée par le Conseil du coton-anacarde, depuis l’ouverture de la campagne, a permis de sortir, à ce jour, des mains des producteurs environ 1 150 000 tonnes de noix brutes de cajou, soit 100 000 tonnes de plus que la quantité prévisionnelle qui était de 1 050 000 tonnes. A ce jour, les quantités détenues par les producteurs sont estimées, au 21 juin 2023, à environ 100 000 tonnes » a-t-il signifié, avant de pointer un doigt accusateur contre certaines personnes qui, à en croire le directeur général du Conseil coton-anacarde, utilisent cette situation à des fins politiques. « Dans ces conditions, à l’approche de la fête de la Tabaski, la pression peut monter au niveau de certains paysans qui n’ont pas encore perçu leur dû. 


Il y a aussi l’effet de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux sur lesquels beaucoup de contrevérités sont dites. Ne perdons pas de vue que nous sommes en année électorale qui peut être l’occasion pour certains acteurs politiques d’intoxiquer à dessein », a-t-il fustigé.


JEROME N’DRI

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