Le président du Conseil de surveillance de l'Agence pour le développement de la filière RIZ (ADERIZ), Raphaël Lapké a annoncé vendredi 23 juin à Gagnoa que la Côte d’Ivoire devrait être autosuffisante en riz ,en 2026.
« Je confirme que le potentiel existe et que la Côte d’Ivoire sera autosuffisante en riz à la fin 2025, début 2026 », a déclaré M.Lapké, chef de la délégation de la tournée nationale que le Conseil de surveillance avait entamée depuis mardi 20 juin, dans la région du Bélier à Yamoussoukro, du Haut-Sassandra à Daloa, Vavoua et Issia, avant d’achever le périple dans la région du Gôh à Gagnoa.
Certes, le potentiel existe, a assuré le président du conseil de surveillance, mais il faut accompagner les acteurs et ce rôle est dévolu à l’ADERIZ, qui elle-même a besoin d’accompagnement. C’est un peu ce que nous retenons de cette mission », a-t-il dit, indiquant que booster la production exige de renforcer la mécanisation .
Il s’est félicité d’avoir vu sur le terrain à Gagnoa des motoculteurs mis à la disposition des coopératives par l'ADERIZ et la construction des unités de traitement de riz dans plusieurs localités du pays qui ne sont pas encore entrées en activité pour l’heure,
" Le potentiel existe. Il suffit simplement de donner les moyens à l’ADERIZ pour vraiment remplir sa mission", a fait observer Raphaël Lapké, qui dit avoir vu et fait le constat de ce qui se passe effectivement sur le terrain.
« Après ce constat, je crois que ce n’est plus les arguments qui nous manquent pour convaincre les autorités gouvernementales d’agir, afin que ces usines puissent entrer en production », a-t-il ajouté.
Trente unités à travers la Côte d’Ivoire dont 20, complètement achevées ont été construites par l’Agence pour le développement de la filière riz. Il ne reste plus que l’attribution des unités qui passe par la concession aux acteurs pour commencer le travail.
A ce niveau, M. Lapké a indiqué que certes, il faut les concéder aux acquéreurs, mais qu’il ne s’agit pas non plus de les concéder à tout vent. La vision, a-t-il dit, est de procéder par soumission pour faire le choix des opérateurs qui manifestent le pouvoir de faire entrer en production ces unités et surtout, aider les producteurs sur le terrain.
« Notre objectif, je le confirme c’est fin 2025. Mais il y a un minimum de ressources que nous devons trouver et nous sommes bien lancés pour cela », a déclaré le directeur général de l’ADERIZ, Dembélé Yacouba, qui était de la délégation.
AIP)